MARIE-LOUISE d’Autriche. 1791-1847. Épouse de Napoléon. L.A.S. (à Mme de Luçay). Amsterdam, 15 octobre 1811. 2 pp. ½ bi-feuillet in-8.
Estimation :
2 000 - 2 200 €*
Mi
Description
Longue lettre de l’Impératrice à sa dame de compagnie à propos de ses toilettes. Elle lui renvoie ses mémoires de dépense et la prie de s’adresser directement au chevalier Estève pour qu’il lui paye ce qu’elle lui doit ; (…)
Je crains bien que l’Empereur ne trouve mauvais que je lui demande des supplémens pour la toilette. J’attendrai un jour où je le trouverai bien disposé pour lui en parler. Je vous renvoye les petites perles que je vous prie de rendre à Nitaut. Je garderai les chaînes. La robe bleue est charmante, les deux autre le seraient aussi si le Roi ne les avait pas fait d’une manière indigne, trop large, faisant des plus partout sur la gorge et n’étant pas assez busqués (…).
Elle demande de lui en faire le reproche afin qu’il prenne garde pour les prochaines fois. Ne revenant pas à Paris avant Toussaint, elle économisera ses robes d’automne ; elle lui commande pour son retour, une robe de satin rose et une de satin blanc à faire garnir de point à aiguille et de point d’Alençon, avec dentelles. J’ai marqué avec une croix dans l’article de Le Normand, les choses qui servent pour ma toilette, le reste est pour être inscrit aux dépenses particulières (…).
Elle lui envoie plusieurs échantillons d’étoffes, dont de velours rouge dont elle trouve la couleur « superbe ». L’Impératrice finit par donner de ses nouvelles et de l’Empereur parti en tournée sur les côtes.
Je crains bien que l’Empereur ne trouve mauvais que je lui demande des supplémens pour la toilette. J’attendrai un jour où je le trouverai bien disposé pour lui en parler. Je vous renvoye les petites perles que je vous prie de rendre à Nitaut. Je garderai les chaînes. La robe bleue est charmante, les deux autre le seraient aussi si le Roi ne les avait pas fait d’une manière indigne, trop large, faisant des plus partout sur la gorge et n’étant pas assez busqués (…).
Elle demande de lui en faire le reproche afin qu’il prenne garde pour les prochaines fois. Ne revenant pas à Paris avant Toussaint, elle économisera ses robes d’automne ; elle lui commande pour son retour, une robe de satin rose et une de satin blanc à faire garnir de point à aiguille et de point d’Alençon, avec dentelles. J’ai marqué avec une croix dans l’article de Le Normand, les choses qui servent pour ma toilette, le reste est pour être inscrit aux dépenses particulières (…).
Elle lui envoie plusieurs échantillons d’étoffes, dont de velours rouge dont elle trouve la couleur « superbe ». L’Impératrice finit par donner de ses nouvelles et de l’Empereur parti en tournée sur les côtes.
