Charles MAURRAS. L.A.S. (à la comtesse de Dreux-Brézé) Lundi soir, (23 février 1937). 4 pp. bi-feuillet in-8; joint son enveloppe.
Estimation :
200 - 300 €*
Enchèr
Description
Pensées sur le sentiment d'éprouver l'art et la musique; ses réflexions font probablement échos au recueil de poésies de Gilbert-Lecomte, intitulé Miroir Noir; (...)
Il y a dans Miroir une idée typique, une idée gnomique, un fait d'histoire, un sentiment de filiation où se confondent le passé et l'avenir. Tout cela merveilleusement groupé, j'allais vous dire arrondi (...).
Il y a poésie, il y a musique, certes, mais autour d'un centre, et dans une mesure également sensible à l'esprit, aux yeux et à tous les sens. C'est le type de la symphonie intellectuelle rendue perplexe au lecteur, à un lecteur très affiné et très privilégié sans doute, mais (...) qui admire et aime l'œuvre d'art (...)
Le beau battement de leur rythme est essentiellement subjectif. Le lecteur éprouve le désir inconscient de vous les entendre lire pour être sûr de ne pas se tromper (...).
L'art c'est donc tout différent. Il doit vous paraitre infiniement plus expressif (...).
Il y a dans Miroir une idée typique, une idée gnomique, un fait d'histoire, un sentiment de filiation où se confondent le passé et l'avenir. Tout cela merveilleusement groupé, j'allais vous dire arrondi (...).
Il y a poésie, il y a musique, certes, mais autour d'un centre, et dans une mesure également sensible à l'esprit, aux yeux et à tous les sens. C'est le type de la symphonie intellectuelle rendue perplexe au lecteur, à un lecteur très affiné et très privilégié sans doute, mais (...) qui admire et aime l'œuvre d'art (...)
Le beau battement de leur rythme est essentiellement subjectif. Le lecteur éprouve le désir inconscient de vous les entendre lire pour être sûr de ne pas se tromper (...).
L'art c'est donc tout différent. Il doit vous paraitre infiniement plus expressif (...).
