Anton RUBINSTEIN (1829-1894). Lettre autographe signée « Ant. Rubinstein » adressée à M. Tours. Saint-Pétersbourg le 27 octobre 1861. 1 page in-8. Au compositeur, violoniste et éditeur de musique anglais Berthold Tours (1838-1897)
Estimation :
2 500 - 2 800 €*
Mi
Description
« J’ai été en tant d’endroits différents cet été que les lettres ne me parvenaient que très irrégulièrement – et ce n’est q’hier que j’ai reçu la votre – ce retard m’est d’autant plus désagréable qu’elle m’annonce une intention de votre part qui me fait un véritable plaisir et pour laquelle je m’empresse de vous envoyer mon consentement joint avec mes remerciements. J’espère que vous êtes content de votre séjour à Londres et qu’il vous reste assez de temps libre pour vous occuper beaucoup de composition et que vous nous donerez bientôt l’ocasion de vous admirer en exécutant une grande et belle œuvre de vous.
Votre tout dévoué collègue »…
En 1861, Rubinstein est en train de créer et d’organiser le premier Conservatoire de Musique sous le patronage de la grande-duchesse Elena Pavlovna. Et durant l’été de cette année-là, il voyagea beaucoup, à la fois pour rechercher des fonds et engager de bons musiciens tout en poursuivant ses tournées de pianiste, soucieux également de faire monter son opéra Feramors.
Le destinataire de cette lettre, Berthold Tours, avait été engagé comme second violon dans un quartet à cordes qui joua en Russie pendant deux ans. Après avoir dirigé les chœurs de l’Opéra impérial de Saint-Pétersbourg, il retourna à Londres où il poursuivit sa carrière d’enseignant et de compositeur. Arrangeur et éditeur, il publia notamment plusieurs œuvres de Rubinstein.
Votre tout dévoué collègue »…
En 1861, Rubinstein est en train de créer et d’organiser le premier Conservatoire de Musique sous le patronage de la grande-duchesse Elena Pavlovna. Et durant l’été de cette année-là, il voyagea beaucoup, à la fois pour rechercher des fonds et engager de bons musiciens tout en poursuivant ses tournées de pianiste, soucieux également de faire monter son opéra Feramors.
Le destinataire de cette lettre, Berthold Tours, avait été engagé comme second violon dans un quartet à cordes qui joua en Russie pendant deux ans. Après avoir dirigé les chœurs de l’Opéra impérial de Saint-Pétersbourg, il retourna à Londres où il poursuivit sa carrière d’enseignant et de compositeur. Arrangeur et éditeur, il publia notamment plusieurs œuvres de Rubinstein.
