Lot n° 187

THERIAQUE - MANUSCRIT. DESCRIPTION DE LA THERIAQUE. Des drogues qui la composent et des lieux d’où elles viennent. s. l., s. n., s. d. (XVIIe siècle ?). MANUSCRIT. Un volume, in-4, (236 x 175 mm), de 142 pp., (10) ff., pleine reliure du XVIIe...

Estimation : 800 - 1 000 €
Adjudication : 1 270 €
Description
siècle en basane brune.

Dos à 5 nerfs très orné et doré portant une pièce de titre en maroquin rouge, double filet doré en encadrement des plats avec de petites palettes dorées en écoinçons, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges. Usure à une coiffe, frottements sur les coins, peau d’un mors fendue et recollée.

Texte manuscrit d’une écriture très lisible, à 20 lignes par page, encre noire et rouge pour les titres.
Encadrement d’un filet rouge ondulé.

Les 10 derniers feuillets sont d’une autre écriture, uniquement en noir et sans encadrement. Ils portent un premier titre :
“Formule pour les scorbutiquez de la Charité ou Hospital des Pauvres de Lyon”. Une deuxième partie a pour titre
“Les vertus et effects principaux de l’Essence Solaire”.

La Thériaque est ce célèbre contrepoison rapporté à Rome par Pompée, puis complété par Andromaque médecin de Néron. Au IIe siècle Galien Invente la Thériade, qui est le premier antidote contre les poisons, à base de jus de pavot. C’est Moyse Charas qui, le premier, en 1667, rendit sa formule publique. La préparation nécessitait plus d’un an et demi (car elle devait fermenter) et faisait appel à plus de 64 ingrédients végétaux, minéraux et animaux des plus variés.
Partager