Lot n° 275

ARMÉNIE. Édouard DULAURIER (1817-1881) orientaliste, spécialiste de l’Arménie, titulaire de la chaire d’arménien à l’École des Langues orientales. 9 L.A.S., 1864-1868, à son confrère Charles Jourdain ; 12 pages in-8 et 1 page in-12.

Estimation : 100 / 150
Adjudication : 122 €
Description
Paris 19 avril 1864, sur sa candidature à l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres. Labège, par Castanet (Haute-Garonne), 22 août 1865, après la nomination de Marcellin Berthelot au Collège de France, et son espoir d’obtenir « un cours de langue copte. J’ai consacré à l’étude de cet idiome de longues années, et un cours qui aurait pour objet cet idiome, ne serait certainement pas inutile, comme initiation à l’interprétation des écritures sacrées de l’ancienne Égypte »… 4 septembre 1866, à propos de son rapport au ministre « sur les progrès récents des Etudes arméniennes en France »... Il a lu l’ouvrage sur La Perse (1814, par Amable Jourdain, père de Charles), et en fait l’éloge… 4 novembre 1867 : il a tenté de convaincre M. Dumesnil « de la convenance logique et scientifique de la translation de la chaire d’arménien »… – « En m’occupant de la politique impériale relative à la Perse et à l’Orient, je serai heureux de payer à une mémoire qui vous est chère »… 13 septembre 1868 : « Je voudrais bien tracer un itinéraire, utile à la science, dans la Grande Arménie, pour servir à votre jeune et zélé voyageur […] Il y a d’excellents guides. Malheureusement en arménien ; un des meilleurs est le Voyage en Arménie de Mgr. Sarkis Djalalianti, archevêque de Georgie et d’Imereth, résidant à Tiflis. C’est un homme des plus savants et des plus intelligents ». Il recommande d’autres personnes à Van et Tiflis : « presque tous les Arméniens de Tiflis ayant quelque instruction me connaissent et s’empresseront d’aider celui qui se présentera à eux en mon nom. Je pense que votre explorateur ne manquera pas d’aller visiter le sanctuaire de la nation arménienne, le couvent patriarcal d’Edchmiadzïn, qu’il trouvera sur sa route en allant de Tiflis à Van. Si votre voyageur passe à Edesse, Orfa moderne, il rendrait un service signalé, en s’informant des restes qui existent dans cette ville, à l’époque de la domination française 1098-1144. Personne encore ne s’en est enquis, ni occupé »… Etc. On joint son faire-part de décès.
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