CHAUSSON, Ernest. Jeanne d’Arc. Scène lyrique avec soli et chœurs pour Voix de Femmes… Paris, Imp. Raimon Paren, R. Rodier 61, [1881]. In-4 (280 x 180 mm) de (4)-51 pp., entièrement gravé (sans numéro de planche) : demi-maroquin bordeaux...
Estimation :
1 500 / 2 000 €
Adjudication :
Invendu
Description
à la Bradel, couverture verte conservée (le dos n’a pas été préservé), plat supérieur lithographié (P. Goy & C. Vilaine).
►Édition originale.
Jeanne d’Arc, "scène lyrique" dédiée à l’historien et essayiste catholique Frédéric Ozanam (1813-1853), n’est sans doute pas l’œuvre la plus jouée d’Ernest Chausson (1855-1899), mais la gravure et l’impression de cette exquise partition sulpicienne ont visiblement bénéficié de tous les soins de ce compositeur exigeant et raffiné.
Trop tôt disparu – son catalogue compte trente-neuf numéros d’opus –, ce wagnérien fervent mais critique fut un proche de Vincent d’Indy, Claude Debussy, Maurice Denis et Odilon Redon. Parmi ses œuvres, citons la Symphonie en si bémol majeur Op. 20, ainsi que le Poème pour violon et orchestre Op. 25.
Le titre porte cet envoi de l’auteur à l’encre noire :
à Monsieur Victor de Laprade
de l’Académie Française
Hommage respectueux
Ernest Chausson
L’écrivain catholique et loyaliste Victor de Laprade (1812-1883) fut admis à l’Académie française
en 1858 : il y occupait le fauteuil d’Alfred de Musset.
Bel exemplaire, soigneusement établi.
►Édition originale.
Jeanne d’Arc, "scène lyrique" dédiée à l’historien et essayiste catholique Frédéric Ozanam (1813-1853), n’est sans doute pas l’œuvre la plus jouée d’Ernest Chausson (1855-1899), mais la gravure et l’impression de cette exquise partition sulpicienne ont visiblement bénéficié de tous les soins de ce compositeur exigeant et raffiné.
Trop tôt disparu – son catalogue compte trente-neuf numéros d’opus –, ce wagnérien fervent mais critique fut un proche de Vincent d’Indy, Claude Debussy, Maurice Denis et Odilon Redon. Parmi ses œuvres, citons la Symphonie en si bémol majeur Op. 20, ainsi que le Poème pour violon et orchestre Op. 25.
Le titre porte cet envoi de l’auteur à l’encre noire :
à Monsieur Victor de Laprade
de l’Académie Française
Hommage respectueux
Ernest Chausson
L’écrivain catholique et loyaliste Victor de Laprade (1812-1883) fut admis à l’Académie française
en 1858 : il y occupait le fauteuil d’Alfred de Musset.
Bel exemplaire, soigneusement établi.
