MOZART, Wolfgang Amadeus. [Requiem]. W. A. Mozarti Missa Pro Defunctis. Requiem (…) Seelenmesse mit unterlegtem Deutschem Texte. Leipzig, Breitkopf & Härtel, s.d. [1800]. In-folio oblong (260 x 330 mm) de (1) f. pour le titre lithographié orné...
Estimation :
2 000 / 3 000 €
Adjudication :
4 386 €
Description
d’une figure allégorique (verso blanc), pp. [5] à 178 pour le titre et la musique imprimés, et (1) f. imprimé pour le texte de Clodius et la "Parodie" de Hiller ; sans la dédicace à Frédéric-Auguste de Saxe (souvent absente) : broché, couverture verte, titre sur le plat supérieur ("Oeuvres de Mozart.
Messe de Requiem. N° I des Partitons en 2 Cahiers"), vignette au plat inférieur.
►Édition originale, cinquième émission décrite par Haberkamp.
Mozart commença le Requiem en re mineur dans ses derniers beaux jours, en novembre 1791, et mourut sans avoir pu l’achever, composant encore sur son lit de mort. (On trouvera une émouvante évocation de ses derniers efforts dans 1791 :
Mozart’s Last Year de H.C. Robbins Landon, Londres, 1788.)
La main de Mozart s’arrêta au "Lacrimosa", et l’ouvrage fut achevé par ses élèves, notamment Franz Xaver Süssmayer.
Depuis, on débat sans fin sur l’inachèvement du Requiem et sur les capacités de Mozart à composer pendant les dernières heures de sa vie. On a plusieurs fois essayé de récrire les parties fournies par Süssmayer, mais sans grand succès :
on ne remplace pas un témoin visuel. L’achèvement du manuscrit permit à l’épouse du compositeur, Constanze, de toucher la rémunération convenue lors de la commande.
Constanze prétendit que Mozart avait bien terminé son ouvrage.
→Le manuscrit porte une signature de Mozart datée 1792, année jamais atteinte par le compositeur : c’est le premier faux mozartien.
L’enquête minutieuse et approfondie menée par Haberkamp sur le Requiem a révélé un grand nombre d’éléments nouveaux. De fait, les deux premières émissions décrites par la bibliographe de Mozart sont presque identiques, la seule différence apparaissant dans la taille de la lettre T du mot "Texte". Il existe
d’ailleurs bien plus d’états de cette première édition que n’en décrit Haberkamp, par exemple l’exemplaire Mayer n° 216, où l’on ne constate pas de figure sur le titre gravé et qui ne possède pas de couverture.
Le présent exemplaire comporte donc :
la couverture d’origine, le titre gravé, le titre imprimé avec la signature "1" en bas à droite, et le feuillet avec les textes en allemand à la fin. Le feuillet de dédicace à Frédéric-Auguste II de Saxe
n’a pas été inséré.
Couverture usée et décolorée, plat supérieur en partie détaché, manques de papier au dos et aux coins ; quelques rousseurs et auréoles, mais le papier n’a pas souffert.
Köchel Verzeichnis n° 626. –
Haberkamp, pp. 385-388, planches n° 345-350. –
RISM M 4050-4051
Messe de Requiem. N° I des Partitons en 2 Cahiers"), vignette au plat inférieur.
►Édition originale, cinquième émission décrite par Haberkamp.
Mozart commença le Requiem en re mineur dans ses derniers beaux jours, en novembre 1791, et mourut sans avoir pu l’achever, composant encore sur son lit de mort. (On trouvera une émouvante évocation de ses derniers efforts dans 1791 :
Mozart’s Last Year de H.C. Robbins Landon, Londres, 1788.)
La main de Mozart s’arrêta au "Lacrimosa", et l’ouvrage fut achevé par ses élèves, notamment Franz Xaver Süssmayer.
Depuis, on débat sans fin sur l’inachèvement du Requiem et sur les capacités de Mozart à composer pendant les dernières heures de sa vie. On a plusieurs fois essayé de récrire les parties fournies par Süssmayer, mais sans grand succès :
on ne remplace pas un témoin visuel. L’achèvement du manuscrit permit à l’épouse du compositeur, Constanze, de toucher la rémunération convenue lors de la commande.
Constanze prétendit que Mozart avait bien terminé son ouvrage.
→Le manuscrit porte une signature de Mozart datée 1792, année jamais atteinte par le compositeur : c’est le premier faux mozartien.
L’enquête minutieuse et approfondie menée par Haberkamp sur le Requiem a révélé un grand nombre d’éléments nouveaux. De fait, les deux premières émissions décrites par la bibliographe de Mozart sont presque identiques, la seule différence apparaissant dans la taille de la lettre T du mot "Texte". Il existe
d’ailleurs bien plus d’états de cette première édition que n’en décrit Haberkamp, par exemple l’exemplaire Mayer n° 216, où l’on ne constate pas de figure sur le titre gravé et qui ne possède pas de couverture.
Le présent exemplaire comporte donc :
la couverture d’origine, le titre gravé, le titre imprimé avec la signature "1" en bas à droite, et le feuillet avec les textes en allemand à la fin. Le feuillet de dédicace à Frédéric-Auguste II de Saxe
n’a pas été inséré.
Couverture usée et décolorée, plat supérieur en partie détaché, manques de papier au dos et aux coins ; quelques rousseurs et auréoles, mais le papier n’a pas souffert.
Köchel Verzeichnis n° 626. –
Haberkamp, pp. 385-388, planches n° 345-350. –
RISM M 4050-4051
