Lot n° 676

ARTAUD, Antonin. Le Pèse-nerfs, suivi des Fragments d'un Journal d'Enfer. Marseille, Les Cahiers du Sud, Collection critique, 1927. In-12 (194 x 143 mm) de 80-(8) pp. : broché, couverture crème imprimée en rouge et noir ; conservé sous...

Estimation : 1 500 / 2 000 €
Adjudication : Invendu
Description
étui-chemise de papier noir.


Deuxième édition, en partie originale.

Tirage limité à 533 exemplaires, celui-ci un des 500 sur alfa (n° 515).

Le livre de la crise, composé à l'époque du désaccord avec les surréalistes et de la création du Théâtre de la cruauté. "Toute l'écriture est de la cochonnerie", déclare Artaud dans Le Pèse-nerfs.
En 1946, il confiera à Peter Watson : "J'ai débuté en littérature en écrivant des livres pour dire
que je ne pouvais rien écrire du tout, ma pensée quand j'avais quelque chose à dire ou à écrire était ce qui m'était le plus refusé... Et deux très courts livres roulent sur cette absence d'idée : L'Ombilic des limbes et Le Pèse-nerfs".

►Exemplaire de Jean Paulhan, avec cet envoi autographe :

à Jean Paulhan
le reduit (?) du ciel
en vieillle amitié
Antonin Artaud

Fidèle entre les fidèles, Jean Paulhan soutint Artaud envers et contre tous.
En 1946, il fit partie – avec Arthur Adamov et Marthe Robert – du petit commando qui "exfiltra" l'auteur du Pèse-nerfs de l'asile de Rodez.

Restaurations au dos.

F. de Mèredieu, C'était Antonin Artaud, p. 238.
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