Nathaniel PARKER FORTH. 1744-1809. Diplomate anglais, joua un rôle important dans la Révolution en soutenant le parti du Duc d’Orléans dont il était très proche ; s’occupa de la vente des bijoux de la Duchesse de Barry chez...
Estimation :
350
Description
Christie’s.
L.A.S. au banquier Perregaux. Manchester Square à Londres, 13 août 1790. 1 pp. sur bi-feuillet in-4, adresse au verso avec cachet
de cire rouge et marque postale « Angleterre » ; en français.
Intéressante lettre au début de la Révolution, relative à la vente des bijoux de la Duchesse de Kingston, qui n’a pu être réalisée à son prix vû la grande quantité de diamants qui circule à Londres.
La veille de son départ, il avait fait part au banquier des intentions de Mr Christie qui ne donnerait pas plus de 5500 livres sterlings offert pour les diamants de la feue Duchesse de Kingston.
Cela lui a été confirmé par son ami Glover ; Mr Christie lui avait dit « que vû la grande quantité de diamants actuellement en vente à Londres, et le très peu de débit pour cette marchandise, il ne lui est pas possible de donner un écu de plus que les 5500 livres sterlings (…).
Forth lui rappelle la promesse du banquier de lui donner la préférence dans ce moment où il avait besoin de faire revenir ses fonds à Londres sans une perte considérable. Je réclame votre promesse et je vous offre d’acheter les diamants susdits, en vous donnant 50 guinees de plus que Mr Christie en offert (…). Il s’arrangera pour lui faire toucher les fonds comme il lui conviendra en livres tournois ou sterling, et le temps du paiment, etc.
L.A.S. au banquier Perregaux. Manchester Square à Londres, 13 août 1790. 1 pp. sur bi-feuillet in-4, adresse au verso avec cachet
de cire rouge et marque postale « Angleterre » ; en français.
Intéressante lettre au début de la Révolution, relative à la vente des bijoux de la Duchesse de Kingston, qui n’a pu être réalisée à son prix vû la grande quantité de diamants qui circule à Londres.
La veille de son départ, il avait fait part au banquier des intentions de Mr Christie qui ne donnerait pas plus de 5500 livres sterlings offert pour les diamants de la feue Duchesse de Kingston.
Cela lui a été confirmé par son ami Glover ; Mr Christie lui avait dit « que vû la grande quantité de diamants actuellement en vente à Londres, et le très peu de débit pour cette marchandise, il ne lui est pas possible de donner un écu de plus que les 5500 livres sterlings (…).
Forth lui rappelle la promesse du banquier de lui donner la préférence dans ce moment où il avait besoin de faire revenir ses fonds à Londres sans une perte considérable. Je réclame votre promesse et je vous offre d’acheter les diamants susdits, en vous donnant 50 guinees de plus que Mr Christie en offert (…). Il s’arrangera pour lui faire toucher les fonds comme il lui conviendra en livres tournois ou sterling, et le temps du paiment, etc.
