[ÉMIGRATION]. Mde de Sausin. L.A.S. à son cousin, Ph. Fr. de Sausin, Chanoine et Vicaire Général de Lisieux, à La Haye. A Arschot, 23 mars 1793. 3 pp. bi-feuillet in-4, adresse au verso, mention « par couvert », cachet de cire rouge armorié.
Estimation :
150
Description
→ Très belle lettre d’une émigré déplorant le sort de la France révolutionnaire, évoquant l’arrivée des troupes républicaines en Belgique. Elle remercie son cousin de lui avoir donné des nouvelle de sa mère ; Ma plume est trop faible pour vous prouver combien je suis sensible aux sorts que vous devez, et mille de vos compatriotte, supporter. Dieu veuille bientôt metre fin à tous ce carnage et rétablir partout la paix et la concorde. Je pleure amèrement le sort de ma pauvre patrie.
Quelle en sera la fin ? Cette bande féroces et impies ont bien quité (…) nos contrées, mais non toutes le territoire de notre république (…).
Elle est curieuse d’avoir des nouvelles des troupes et celles des alliées, et poursuit sur les armées révolutionnaires : On débite pour sûr que les f.: [Français] sont encor fortement battu (…) par les troupes impériales et que les f.: avant de se retirer ont massacré tout le monde, pour ainsi dire,
mêmes les enfans aux bercau.
On tremble de tous ce barbarie et inhumanité (…). Elle est informée par sa soeur van der G** de la connaissance d’un proche parent réfugié chez ses beaux-parents Holmberg de Beckveld ; sa soeur lui a encore envoyé un état généalogique des membres de leur famille encore en vie en France ; elle demande des nouvelles, etc.
Quelle en sera la fin ? Cette bande féroces et impies ont bien quité (…) nos contrées, mais non toutes le territoire de notre république (…).
Elle est curieuse d’avoir des nouvelles des troupes et celles des alliées, et poursuit sur les armées révolutionnaires : On débite pour sûr que les f.: [Français] sont encor fortement battu (…) par les troupes impériales et que les f.: avant de se retirer ont massacré tout le monde, pour ainsi dire,
mêmes les enfans aux bercau.
On tremble de tous ce barbarie et inhumanité (…). Elle est informée par sa soeur van der G** de la connaissance d’un proche parent réfugié chez ses beaux-parents Holmberg de Beckveld ; sa soeur lui a encore envoyé un état généalogique des membres de leur famille encore en vie en France ; elle demande des nouvelles, etc.
