Lot n° 82

MIRBEAU (Octave). 4 lettres, soit 3 autographes signées et une signée, adressées à Élie Faure. 1901-1916.

Estimation : 100 / 150
Adjudication : 150 €
Description
▬ Lettre autographe signée. Veneux-Nadon (actuelle Veneux-les-Sablons en Seine-et-Marne), 23 juillet 1901. « Votre lettre m'intéresse vivement, et puisque vous voulez bien m'offrir de me faire visiter Bicêtre, je retiens votre promesse que je vous rappellerai au mois d'octobre, à ma rentrée à Paris... »

▬ Lettre autographe signée. Paris, [début 1905]. « Je vous envoie deux volumes, avec signatures. Excusez-moi de ne pas vous les avoir adressés plus tôt. C'est que je voulais vous trouver des exemplaires sur papier de luxe ; et je ne les ai que de ce matin.
Mille fois merci de m'avoir associé à votre œuvre de colère, de pitié et d'espoir... Voulez-vous me dire à combien se montent les billets de tombola, et où il faut vous envoyer le montant... »
Élie Faure organisait une tombola en faveur des familles de révolutionnaires russes tués lors du « dimanche rouge » (22 janvier 1905).

▬ Lettre autographe signée. S.l., [27 mai 1905].
« Excusez ma négligence de ne vous avoir pas encore répondu. Vous savez que votre lettre m'a couru après, dans toute la Hollande et une partie de l'Allemagne, et que je ne l'ai reçue qu'ici à mon retour. Il était bien entendu que je prenais ces billets [pour la tombola en faveur des révolutionnaires russes], et c'était tellement entendu que j'ai oublié de vous avertir et de vous en envoyer le prix. Voici les souches et l'argent... »
Octave Mirbeau rentrait d'un long voyage en automobile en Belgique, Hollande et Allemagne, qui lui inspira son roman 628-E8 paru en 1907.

▬ Lettre signée. Paris, 10 mai 1916. « Je ne suis plus au lit, mais je ne suis pas encore sorti.... Nous allons aller à Triel. Je désire y trouver du soleil et pas trop de monotonie.

Malgré les éclatements de marmites, je vous envie et je serais très heureux d'être près de vous.
Je trouve que la situation actuelle n'est pas mauvaise et que Wilson a bien agi. Vous voyez que je ne suis pas trop pessimiste... »
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