Lot n° 148

Alphonse de Lamartine. 1790-1869. Ecrivain, homme politique. Manuscrit aut. Macon, août 1838. Un vol. in-4, 21-1 ff.

Estimation : 500 / 550
Adjudication : 700 €
Description
manuscrites, chiffre « AL » en coins, nombreuses ratures et corrections ; relié pleine basane aubergine, dos lisse orné, filet doré encadrant les plats, pièce rapportée de maroquin violine au centre, de forme rectangulaire biseauté en coin, encadré d’un filet doré, guirlandes dorées sur les coupes et en bordures int., tranches dorées, gardes papier gaufré rose (reliure signé « Jamin »). Manque à la coiffe sup., petites usures aux coins, les plats un peu frotté. Discours prononcé à la séance publique de l’Académie de Mâcon du 27 août 1838, devant le Conseil général du département, enhommage aux sciences positives, encourageant l’Académie de Mâcon à soutenir ses membres et développer les sciences sociales et l’instruction publique ; dans un esprit révolutionnaire, il met en garde l’Académie contre son déclin que menacent le manque d’enthousiasme et son effacement devant les grandes institutions centrales. (…) La politique, messieurs, c’est un ordre quelconque. Dans un ordre établi, une idée neuve, c’est le désordre. La politique a toujours justement redouté le mouvement des idées. Les penseurs sont les ennemis nés des faits. Tout le monde avait donc intérêt à tenir l’esprit de province en tutelle ouenjachère. Voilà lesecret devotre abaissement.(…). Le mouvement, la circulation, l’élaboration des idées sont à un gouvernement libre ce que la circulation du sang et le jeu des organes sont à l’existence des êtres (…), un mouvement heureux et universel (…) qui porte les classes laborieuses à l’instruction. C’est une croisade d’enthousiasme contre l’ignorance et les ténèbres (…). A cette époque, Lamartine achevait alors son poème épique La Chute d’un Ange. Des archives de M. de Champvans, un des secrétaires et fidèles admirateurs de Lamartine à Saint-Point, avec l’ex- dono en lettre dorée sur le plat sup. « Manuscrits de M. de Lamartine donné par lui à M. Guigue de Champvans »
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