Lot n° 149

Alphonse de Lamartine. 1790-1869. Ecrivain, homme politique. 2 L.A.S. (à M. de Champvans). S.l., 22 janvier 1845. 4 pp. et 1 pp. sur bi-feuillet in-8, à son chiffre couronné.

Estimation : 300 / 350
Adjudication : 300 €
Description
Belle lettre politique de Lamartine : (…) Le bien public grâce à vous et à Mr Gisorme va à Marseille. Il a ici une étonnante renommée. Il n’y a de politique que là. Il fait part d’un article de la revue de Blanqui qui rejoint son opinion sur la « taxe des pauvres ». De la politique, il n’y en a point. Tout est mort et enseveli pour longtems. Je ne m’en occupe même pas. Je n’ai personne avec le cœur et les espérances de beaucoup, mais cela se cache. Je vis dans mon cabinet. Les hommes d’affaires s’y succèdent et rien ne se termine. Je suis entre un procès, une résiliation et la misère. Habent sua fata. Je crois bien que ce sera longtemps ainsi. Après plusieurs réflexions sur son sort, il poursuit ; Thiers n’est pas plus populaire ni plus fort que moi à la Chambre. Guisot est aborré, mais on le vend comme au marché (…). La France est un encan (…) Bref, rien nulle part que sordide intrigue (…) Il y à trois siècle qu’il y eut la révolution française, personne ne s’en souvient. Joint une lettre dans laquelle Lamartine l’encourage à publier son étude « au nom du bien public » ; Ce pays ne sait rien, c’est là son plus grand tort. Faites luis de la Lumière. Il ne demande pas mieux que d’avoir de la Raison (…).
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