Lot n° 260

Louis-Philippe de Ségur. 1753-1830. Fils du maréchal, Grand-Maitre des Cérémonies de Napoléon. L.A.S. (au comte de Montesquiou). S.l., 31 mai, 1813. 1 pp. bi-feuillet in-folio.

Estimation : 600 / 800
Adjudication : 600 €
Description
Rapport que le comte de Ségur adressa au comte de Montesquiou-Fezensac, alors président du Corps législatif, concernant le protocole impérial. La réclamation des membres du Corps législatifs (…) n’est nullement fondée (…). Votre Excellence sait aussi bien que moi que les membres d’un corps n’on aucun des droits accordés au Corps dont ils font partie, c’est un des premiers principes de notre cérémonial, et l’Empereur nous l’a rappelé fortement dans l’instruction qu’il a donnée à la Commission qu’il avait nommée pour réviser l’étiquette (…). On a confondu souvent dans cette circonstance-ci les Te Deum nombreux que le ministre des Cultes fait chanter, avec les Te Deum très rares où Leurs Majestés assistent. Pour les premiers, j’ignore quelle règle a établie le ministre des Cultes pour les places, et il est possible qu’il ait donné les travées aux membres des corps et des autorités qui ne faisaient pas parties de la Cérémonie. Quant aux Te Deum où Leurs Majestés assistent, excepté les tribunes construites dans le bas du chœur pour la famille impériale, le Corps diplomatique, les étrangers, les Maisons des Princes et des grands officiers de l’Empire, il n’y a pas de places assignées à personne, les Corps appelés à la cérémonie sont seuls placés à leur rang sur des banquettes (…). Toute autre personne quelconque ne peut entrer qu’avec des billets ; elles se placent indistinctement ou dans la nef ou dans les travées sans aucune différence de rang, ainsi qu’au spectacle de la Cour. J’ai cru seulement cette fois-ci faire une chose agréable aux membres du Corps législatif (…) et de les prévenir qu’avec leur costume et leur uniforme, ils seraient reçus sans billet (…).
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