Lot n° 43

Yvonne de BRAY. 1887-1954. Actrice. Correspondance à sa mère Blanche de Bray (née Lincelle). 1911-1926. 130 l.a.s. divers formats joints quelques enveloppes ; 16 télégrammes.

Estimation : 400 - 500 €
Adjudication : 350 €
Description
Correspondance affectueuse et familiale de la jeune actrice, avec sa mère la comtesse de Bray, personnalité des salons mondains parisiens, amie de Rachel.
La relation épistolaire, familiale pour l’essentiel, est alors adressée à la Comtesse de Bray lors des déplacements de sa fille Yvonne qui lui donne de ses nouvelles en Isère, notamment à Annecy, ainsi qu’au Mont-Dore, à Aix les Bains, Avignon ou dans la région de Montpellier et de Nîmes, dans leur propriété familiale à Villers-Cotterêts ou Rueil (propriété de son mari Henry Bataille)…

Il est question d’excursions en montagne, de ses séjours balnéaires dans le sud ou en Normandie, de ses nombreux déplacements en voiture qu’elle semble affectionner, du bateau de sa mère, de l’arrangement de leur propriété, des visites familiales…

On trouvera encore à travers cette correspondance les liens très étroits d’Yvonne avec de nombreux artistes et personnalités de l’époque dont Volterra, Rochegrosse, Mittenhoff, Dunoyer de Segonzac, Léonce de Joncières, Olympe Herriot, Armand Silvestre (dont elle est la nièce), Colette, Régnier, Guitry, Abel Hermant, Pierre Wolf, quelques personnalités américaines, mentionnant encore l’intervention de la présidence de la République, etc.

L’écrivain dramaturge Henri Bataille, mari d’Yvonne de Bray, est largement évoqué ; travaux et mise en scène de ses pièces de théâtre, sur le succès de ses représentations, évoquant un procès d’Henri, son décès en 1922 qui la mène au désespoir, etc.

Yvonne de Bray avait débuté très jeune sur scène aux côtés de la grande Sarah Bernhardt et de Réjane.
Actrice en vogue au vaudeville, elle devient la compagne du dramaturge Henri Bataille (1872-1922), dont elle interprète les pièces avec succès avec La Vierge folle, La Femme nue.
On l’applaudit encore dans les pièces de Feydeau, Tristan Bernard, Robert de Flers, Caillavet.
Elle abandonne cependant la scène en 1922 à la mort d’Henri Bataille.

C’est Cocteau qui la convainc de renouer avec le monde du spectacle, dans le cinéma cette fois-ci, où elle apparaitra notamment au côté de Jean Marais.

▬ JOINTS
• un lot de 12 photographies de la jeune actrice Yvonne de Bray, dont un portrait dédicacé à Maxime-Léry ;
• 2 actes de naissance ;
• Testament de la comtesse Alix de Molènes en faveur d’Yvonne de Bray sa petite nièce.
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