DESBORDES-VALMORE (Marceline). 4 L.A.S. à divers correspondants, 6 pp. ½ in-4 et in-8. 1836 – 1850. → Cachet de la collection Debauve.
Estimation :
400 / 600 €
Description
• Belle lettre venant en aide à son amie Pauline Duchambge.
« Si je n’étais pas une pauvre femme, j’irais moi-même vous supplier d’entendre avec votre cœur la prière de mon amie, Madame Duchambge.
Monsieur, recevez-la ! écoutez ses raisons ou plutôt sa tristesse, pour rompre une chaîne qui pèse depuis neuf ans sur une faute d’un quart d’heure ! par un pauvre jeune homme bien né, doux, brave, et qui a passé par une mauvaise fièvre, celle du jeu.
Pauline Duchambge, Monsieur, c’est la charité ; c’est tout ce qu’il y a de pur et d’élevé dans son sexe […] ».
• A un « cher et très bon ami », sur les forces de l’amour :
« La veille avait été pour eux le sujet d’une grande joie et d’un triomphe d’amour. Dieu en soit loué, car rien ne se fait bien sans l’amour […] ».
• [A Frederik Lemaitre], « exaucez le vœu de l’une des plus pauvres femmes de ce monde qui demande à ne devoir qu’à vous le droit d’admirer aussi votre génie […] ».
• Une dernière lettre sur l’amitié d’une amie chère.
« Peut-être est-elle blessée par mon silence – mais je suis stupéfaite de la seule douleur qui me trouve sans courage, de la mort qui m’arrache de si tendres affections […] ».
▬ Sont joints :
• 3 lettres de son amie Pauline Duchambge,
• 1 touchante lettre de sa fille Ondine (1821/1853) à sa « chère et bien aimée mère » (3 pp. in-8, 1848),
• 2 L.A.S. de Prosper Valmore, le faire-part de mariage d’Ondine avec le député Jacques Langlais (1851),
et
• quelques autres documents.
« Si je n’étais pas une pauvre femme, j’irais moi-même vous supplier d’entendre avec votre cœur la prière de mon amie, Madame Duchambge.
Monsieur, recevez-la ! écoutez ses raisons ou plutôt sa tristesse, pour rompre une chaîne qui pèse depuis neuf ans sur une faute d’un quart d’heure ! par un pauvre jeune homme bien né, doux, brave, et qui a passé par une mauvaise fièvre, celle du jeu.
Pauline Duchambge, Monsieur, c’est la charité ; c’est tout ce qu’il y a de pur et d’élevé dans son sexe […] ».
• A un « cher et très bon ami », sur les forces de l’amour :
« La veille avait été pour eux le sujet d’une grande joie et d’un triomphe d’amour. Dieu en soit loué, car rien ne se fait bien sans l’amour […] ».
• [A Frederik Lemaitre], « exaucez le vœu de l’une des plus pauvres femmes de ce monde qui demande à ne devoir qu’à vous le droit d’admirer aussi votre génie […] ».
• Une dernière lettre sur l’amitié d’une amie chère.
« Peut-être est-elle blessée par mon silence – mais je suis stupéfaite de la seule douleur qui me trouve sans courage, de la mort qui m’arrache de si tendres affections […] ».
▬ Sont joints :
• 3 lettres de son amie Pauline Duchambge,
• 1 touchante lettre de sa fille Ondine (1821/1853) à sa « chère et bien aimée mère » (3 pp. in-8, 1848),
• 2 L.A.S. de Prosper Valmore, le faire-part de mariage d’Ondine avec le député Jacques Langlais (1851),
et
• quelques autres documents.
