JACOB (Max). [Supplément au Cornet à dés]. Manuscrit autographe, 10 pp. in-4. [Vers 1916-1917]. → Cachet de la collection Debauve. Pièces en partie inédites du Cornet à dés, provenant de la succession Apollinaire.
Estimation :
10 000 / 15 000 €
Description
Exceptionnel ensemble de 10 poèmes, composés par Max Jacob pour Le Cornet à dés, dont seuls 4 seront retenus, dans des versions différentes, dans l’édition de 1917.
Figure le poème « le rire impitoyable du serpent boa » mais sous un titre différent : « poème du mauvais goût » ou encore « Cosmogonie » que l’on retrouve sans titre, avec des variantes (incipit :
« Le monde a comme épine dorsale un crocodile… »), dans la seconde partie du Cornet. Le poème « Voyage du marin » figure dans la première partie sous le titre « Voyages », dans une version assez différente où l’action se déroule à Lorient dans une rue imaginaire de « L’énergie lyrique »…
Ces feuillets, qui présentent une numérotation irrégulière, de 6 à 39, ont dû faire partie d’une version primitive du Cornet à dés, composée d’au moins une quarantaine de pages, que Max Jacob aurait transmis à son ami Guillaume Apollinaire en vue d’une éventuelle publication dans Les Soirées de Paris, certaines pièces portant le mot « bon » en marge.
Cependant, aucune des pièces n’y sera insérée.
Le papier très singulier utilisé par Max Jacob pour ce manuscrit est identique à celui du manuscrit du Cornet à dés que l’auteur vendit lui-même à Jacques Doucet dès 1917, et qui se trouve aujourd’hui à la Bibliothèque Doucet.
Est joint un dossier documentaire rassemblé par JLD autour de ce manuscrit, comprenant des lettres échangées avec les biographes de Max Jacob. Et un article sur ce manuscrit composé par JLD, publié en 2010, avec transcription des poèmes et des variantes.
▬ Provenance :
• vente Apollinaire du 25 juin 1986, non identifié comme étant de Max Jacob.
Figure le poème « le rire impitoyable du serpent boa » mais sous un titre différent : « poème du mauvais goût » ou encore « Cosmogonie » que l’on retrouve sans titre, avec des variantes (incipit :
« Le monde a comme épine dorsale un crocodile… »), dans la seconde partie du Cornet. Le poème « Voyage du marin » figure dans la première partie sous le titre « Voyages », dans une version assez différente où l’action se déroule à Lorient dans une rue imaginaire de « L’énergie lyrique »…
Ces feuillets, qui présentent une numérotation irrégulière, de 6 à 39, ont dû faire partie d’une version primitive du Cornet à dés, composée d’au moins une quarantaine de pages, que Max Jacob aurait transmis à son ami Guillaume Apollinaire en vue d’une éventuelle publication dans Les Soirées de Paris, certaines pièces portant le mot « bon » en marge.
Cependant, aucune des pièces n’y sera insérée.
Le papier très singulier utilisé par Max Jacob pour ce manuscrit est identique à celui du manuscrit du Cornet à dés que l’auteur vendit lui-même à Jacques Doucet dès 1917, et qui se trouve aujourd’hui à la Bibliothèque Doucet.
Est joint un dossier documentaire rassemblé par JLD autour de ce manuscrit, comprenant des lettres échangées avec les biographes de Max Jacob. Et un article sur ce manuscrit composé par JLD, publié en 2010, avec transcription des poèmes et des variantes.
▬ Provenance :
• vente Apollinaire du 25 juin 1986, non identifié comme étant de Max Jacob.
