NERVAL (Gérard de). L.A.S. « Gérard » à Eugène de Stadler. 1 p. in-8. [Passy], 7 octobre [1853]. Adresse au dos avec marques postales. Restauration d’un coin du second feuillet. → Cachet de la collection Debauve.
Estimation :
800 / 1 200 €
Description
♦ Émouvante lettre évoquant son dénuement, son déménagement et le docteur Blanche.
« On m’a ramené à la Maison Blanche, assez gravement malade par suite d’excitations que je vous expliquerai. Ayez donc la bonté, si vous êtes à Paris de vous occuper de mon affaire de déménagement, car le logement avait été mis primitivement sous votre nom, mais les quittances sont au mien. Cela peut faire complication. Si je ne suis pas assez bien portant pour qu’on me laisse sortir, occupez-vous de cela, et comme je ne puis toucher l’argent qu’il me faudrait, demandez-en provisoirement à Houssaye ou à quelque autre de nos amis. Je ne voudrais pas charger de ces frais le bon docteur Blanche qui a déjà tant fait pour moi. Enfin, envoyez cela et faites pour le mieux ». En haut de la lettre, le docteur Blanche a ajouté 3 lignes : « Je serais bien aise de voir monsieur de Stadler demain samedi dans la journée, ou dimanche matin ».
Cette lettre a figuré à l’exposition Nerval organisée en 1982 à la Maison de Balzac (n°166).
Ancienne collection Sicklès (20e vente, n° 9071).
« On m’a ramené à la Maison Blanche, assez gravement malade par suite d’excitations que je vous expliquerai. Ayez donc la bonté, si vous êtes à Paris de vous occuper de mon affaire de déménagement, car le logement avait été mis primitivement sous votre nom, mais les quittances sont au mien. Cela peut faire complication. Si je ne suis pas assez bien portant pour qu’on me laisse sortir, occupez-vous de cela, et comme je ne puis toucher l’argent qu’il me faudrait, demandez-en provisoirement à Houssaye ou à quelque autre de nos amis. Je ne voudrais pas charger de ces frais le bon docteur Blanche qui a déjà tant fait pour moi. Enfin, envoyez cela et faites pour le mieux ». En haut de la lettre, le docteur Blanche a ajouté 3 lignes : « Je serais bien aise de voir monsieur de Stadler demain samedi dans la journée, ou dimanche matin ».
Cette lettre a figuré à l’exposition Nerval organisée en 1982 à la Maison de Balzac (n°166).
Ancienne collection Sicklès (20e vente, n° 9071).
