SEGALEN (Victor). L.A.S. à son ami Charles B. Maybon, chargé de cours de chinois à l’École française d’Extrême-Orient. 2 pp. petit in-4. Hanoï, 3 octobre 1917. Sceau chinois de Segalen en tête. → Petit cachet de la collection Heinrich...
Estimation :
600 / 800 €
Description
Lempertz.
→ Cachet de la collection Debauve.
► Rare lettre écrite lors de son dernier séjour en Chine, alors qu’il s’apprête à embarquer sur le Warimoo, ancien paquebot anglais affecté au transport des travailleurs embarqués à Shanghai, pour rentrer en France
« Il est possible qu’il me soit donné de revoir les douces rives du Whampoo : on m’embarque, à Saïgon, pour lequel je pars, à bord du Warimoo, affrété porteur de jaunes. A destination de P’ou-K’eou ou de Ts’ing-Tao, personne encore n’en sait rien. C’est un crochet, mais il mène en France. Tel un bouchon ou une
« péninsule démarrée » je vais danser durant quatre-vingt-dix jours sur les flots jaunes, rouges et marseillais enfin. – Si nous remontons à P’ou-K’eou, il y aura vraisemblablement arrêt à Shanghaï, et votre amicale présence. Mais je resterai trop peu d’heures pour pouvoir me charger moi-même de la corvée dont je vous priais dans ma dernière lettre :
la liquidation du bazar photographique Mission, contenu dans les trois grandes caisses laissées en dépôt au Palace. En revanche, je vous débarrasserai de la caisse de clichés développés que vous hébergeâtes depuis mon départ pour Pékin, en juin. Je la conduirai tout au moins à Port-Saïd […] ».
♦ Lettre publiée dans les Cahiers de l’Iroise, avec une note de Jean-Louis Debauve (oct.-déc. 1978).
→ Cachet de la collection Debauve.
► Rare lettre écrite lors de son dernier séjour en Chine, alors qu’il s’apprête à embarquer sur le Warimoo, ancien paquebot anglais affecté au transport des travailleurs embarqués à Shanghai, pour rentrer en France
« Il est possible qu’il me soit donné de revoir les douces rives du Whampoo : on m’embarque, à Saïgon, pour lequel je pars, à bord du Warimoo, affrété porteur de jaunes. A destination de P’ou-K’eou ou de Ts’ing-Tao, personne encore n’en sait rien. C’est un crochet, mais il mène en France. Tel un bouchon ou une
« péninsule démarrée » je vais danser durant quatre-vingt-dix jours sur les flots jaunes, rouges et marseillais enfin. – Si nous remontons à P’ou-K’eou, il y aura vraisemblablement arrêt à Shanghaï, et votre amicale présence. Mais je resterai trop peu d’heures pour pouvoir me charger moi-même de la corvée dont je vous priais dans ma dernière lettre :
la liquidation du bazar photographique Mission, contenu dans les trois grandes caisses laissées en dépôt au Palace. En revanche, je vous débarrasserai de la caisse de clichés développés que vous hébergeâtes depuis mon départ pour Pékin, en juin. Je la conduirai tout au moins à Port-Saïd […] ».
♦ Lettre publiée dans les Cahiers de l’Iroise, avec une note de Jean-Louis Debauve (oct.-déc. 1978).
