SUARÈS (André). 9 L.A.S. à divers correspondants (Lucien Descaves, l’éditeur Emile-Paul, Edouard Chimot, etc.). 1907-1938. 18 pp. in-4 et in-8. Enveloppes. Mouillures sur les 3 lettres à Descaves. → Cachet de la collection Debauve sur...
Estimation :
300 / 400 €
Description
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♦ Ravissantes lettres de sa belle écriture si sophistiquée. « Etre vénéré n’est guère rien, cher monsieur Descaves ; mais l’être par ceux qu’on estime le plus, voilà qui est précieux et doux : on croit alors, pour un moment, à la justice : elle sourit à votre peine, elle la justifie. Et nous avons tant besoin que la vie soit justifiée.
Depuis que je vous connais, je vous retrouve tel que vous même et cent fois plus que je ne l’eusse supposé. La loyauté de votre caractère, la franchise de votre honneur, et pour tout dire ce courage si simple et opiniâtre jusque dans la moquerie qui est le propre du magnifique peuple de Paris, vous êtes l’homme de vos livres […] ».
▬ Sont joints :
• un manuscrit autographe d’André Suarès, signé du pseudo « Yves Scantrel », Sur la Vie – Pelletées de la fin. 2 pp. in-4.
• 4 envois autographes signés d’André S. à André Sabatier et Miguel Unamuno.
Et
• 3 brochures : Lettres d’un solitaire sur les maux du temps / Première lettre Barrès (signé André de Séipse, 1899) ; Tolstoï ; et Ceux de Verdun (1916, exemplaire n°118 sur 1000 sur vergé d’Arches).
♦ Ravissantes lettres de sa belle écriture si sophistiquée. « Etre vénéré n’est guère rien, cher monsieur Descaves ; mais l’être par ceux qu’on estime le plus, voilà qui est précieux et doux : on croit alors, pour un moment, à la justice : elle sourit à votre peine, elle la justifie. Et nous avons tant besoin que la vie soit justifiée.
Depuis que je vous connais, je vous retrouve tel que vous même et cent fois plus que je ne l’eusse supposé. La loyauté de votre caractère, la franchise de votre honneur, et pour tout dire ce courage si simple et opiniâtre jusque dans la moquerie qui est le propre du magnifique peuple de Paris, vous êtes l’homme de vos livres […] ».
▬ Sont joints :
• un manuscrit autographe d’André Suarès, signé du pseudo « Yves Scantrel », Sur la Vie – Pelletées de la fin. 2 pp. in-4.
• 4 envois autographes signés d’André S. à André Sabatier et Miguel Unamuno.
Et
• 3 brochures : Lettres d’un solitaire sur les maux du temps / Première lettre Barrès (signé André de Séipse, 1899) ; Tolstoï ; et Ceux de Verdun (1916, exemplaire n°118 sur 1000 sur vergé d’Arches).
