VERLAINE (Paul). L.A.S. à Léon Vanier. 4 pp. in-12. 17 février 1888. → Cachet de la collection Debauve.
Estimation :
1 000 / 1 200 €
Description
♦ Belle et longue lettre sur Amour et son malheur conjugal. Il adresse à son éditeur Léon Vanier deux paquets d’épreuves et attends avec impatience le retour. « Ça m’étonne que la pièce à Fernand Langlois soit à ce rang.
Je pensais qu’elle était vers la fin. Mais je réfléchis que je l’aurai remplacée
là par la pièce Ecrit en 1888 (que je remplacerai elle-même par une pièce en train – s’il est jugé nécessaire). D’ailleurs je vais vérifier ça dans ma table en double. Et aussi bien, elle n’est pas mal là. Autant l’y laisser et ne pas trop remanier.
Vous avez vu que j’ai numéroté, comme c’est l’usage. J’avais supprimé dans la pièce : adieu, la strophe : Et j’ai peur aussi quand vous serez en terre etc. Je l’ai rétablie.Je n’aurais d’une part pas voulu mêler mon fils à ces querelles. Mais ils le mêlent bien, eux, à leur faux ménage et sans doute à leurs paroles sur moi dont ils ont volé l’argent. Il est juste au fond que l’enfant sache comment j’apprécie, et le re-« mariage » et les canailleries légales de sa mère.
Allons-y donc d’ « Et j’ai peur aussi etc. » et d’ « O vous sans égard pour le tien et le mien ! ».
La pièce « L’adultère, du moins celui codifié », qui sera dans « Bonheur », expliquera bien ce que j’entends par adultère dans ce volume ci, enlèvera tout soupçon de cocuisme, toujours ridicule, pour « la positivité », enfin mettra les choses au point. C.Q.F.D. […] ».
Verlaine se lamente sur le temps et son manque d’argent. « Quand croyez-vous qu’aura paru Amour ? Et Parallèl’, quoi de Rops ? Regamey ? Forain ? A bientôt donc des épreuves. Votre infatigable P. Verlaine ».
Et d’ajouter en P.S. qu’il lui adresse une autre pièce pour Bonheur.
Je pensais qu’elle était vers la fin. Mais je réfléchis que je l’aurai remplacée
là par la pièce Ecrit en 1888 (que je remplacerai elle-même par une pièce en train – s’il est jugé nécessaire). D’ailleurs je vais vérifier ça dans ma table en double. Et aussi bien, elle n’est pas mal là. Autant l’y laisser et ne pas trop remanier.
Vous avez vu que j’ai numéroté, comme c’est l’usage. J’avais supprimé dans la pièce : adieu, la strophe : Et j’ai peur aussi quand vous serez en terre etc. Je l’ai rétablie.Je n’aurais d’une part pas voulu mêler mon fils à ces querelles. Mais ils le mêlent bien, eux, à leur faux ménage et sans doute à leurs paroles sur moi dont ils ont volé l’argent. Il est juste au fond que l’enfant sache comment j’apprécie, et le re-« mariage » et les canailleries légales de sa mère.
Allons-y donc d’ « Et j’ai peur aussi etc. » et d’ « O vous sans égard pour le tien et le mien ! ».
La pièce « L’adultère, du moins celui codifié », qui sera dans « Bonheur », expliquera bien ce que j’entends par adultère dans ce volume ci, enlèvera tout soupçon de cocuisme, toujours ridicule, pour « la positivité », enfin mettra les choses au point. C.Q.F.D. […] ».
Verlaine se lamente sur le temps et son manque d’argent. « Quand croyez-vous qu’aura paru Amour ? Et Parallèl’, quoi de Rops ? Regamey ? Forain ? A bientôt donc des épreuves. Votre infatigable P. Verlaine ».
Et d’ajouter en P.S. qu’il lui adresse une autre pièce pour Bonheur.
