JACOB (Max). Cinématoma. Paris, La Sirène, 1920. In-12, broché. Dos décollé, volume en partie débroché. 300-(3) pp. Édition originale tirée à 1245 ex. numérotés dont celui-ci, un des 1200 ex. sur papier vergé anglais (n° 106).
Estimation :
400 / 600 €
Description
► Précieux exemplaire du photographe Willy Michel comprenant :
• un envoi de Max Jacob en page de garde : Je ne suis pas capable de faire un vers comment écrire un poème sur ce livre - qui décrit mon amitié pour toi et mon profond amour pour ce livre si médité - et dont chaque mot fut un travail. à l’ami Willy Max Jacob 41.
• LAS du 21 octobre 37 (1 p.): Cher Willy J’aime cette photo gidienne et
socratique mais je n’ai pas le cœur à plaisanter. J’attends à St Benoît une dépêche m’appelant près de ma mère qui s’affaiblit de jour en jour…
• LAS du 25 nov. 37 (1 p. avec enveloppe) : Cher Willy Michel J’aime le ton amical et sincère de ta lettre. Je t’en supplie, prie pour cette pauvre âme Ma mère était d’une génération athée, celle de Renan et du renanisme. Il y a la reversibilité des mérites et j’offre les miens pour la sauver. … Occupe-toi du cher et délicieux Caillé : tu pourras certainement lui trouver du travail…
• 3 photographies (env. 14 x 10 cm) de Max Jacob annotées « Photomaton Studio d’art rue des Italiens Paris 1938 » collées sur les pages de garde et au verso du faux-titre.
• Coupures de presse collées sur le faux-titre et sur les pages blanches : décès de Max Jacob, comparaison graphologique entre Cocteau et Jacob, un morceau d’article antisémite sur sa « conversion au catholicisme d’origine nettement éthylique » et « la crise d’anémie mentale chez les typographes et les correcteurs d’imprimerie…» provoquée par la publication de Cinématoma.
Willy Michel (1905-1976), le « photographe des gens de lettres et des
artistes » installa en 1928 un des premiers photomatons de la capitale dans son studio, boulevard des Italiens (avant de déménager en 1937 rue des Italiens). Mécène, bibliophile et amateur de dédicaces, il posait très souvent aux côtés des célébrités qu’il prenait en photo.
• un envoi de Max Jacob en page de garde : Je ne suis pas capable de faire un vers comment écrire un poème sur ce livre - qui décrit mon amitié pour toi et mon profond amour pour ce livre si médité - et dont chaque mot fut un travail. à l’ami Willy Max Jacob 41.
• LAS du 21 octobre 37 (1 p.): Cher Willy J’aime cette photo gidienne et
socratique mais je n’ai pas le cœur à plaisanter. J’attends à St Benoît une dépêche m’appelant près de ma mère qui s’affaiblit de jour en jour…
• LAS du 25 nov. 37 (1 p. avec enveloppe) : Cher Willy Michel J’aime le ton amical et sincère de ta lettre. Je t’en supplie, prie pour cette pauvre âme Ma mère était d’une génération athée, celle de Renan et du renanisme. Il y a la reversibilité des mérites et j’offre les miens pour la sauver. … Occupe-toi du cher et délicieux Caillé : tu pourras certainement lui trouver du travail…
• 3 photographies (env. 14 x 10 cm) de Max Jacob annotées « Photomaton Studio d’art rue des Italiens Paris 1938 » collées sur les pages de garde et au verso du faux-titre.
• Coupures de presse collées sur le faux-titre et sur les pages blanches : décès de Max Jacob, comparaison graphologique entre Cocteau et Jacob, un morceau d’article antisémite sur sa « conversion au catholicisme d’origine nettement éthylique » et « la crise d’anémie mentale chez les typographes et les correcteurs d’imprimerie…» provoquée par la publication de Cinématoma.
Willy Michel (1905-1976), le « photographe des gens de lettres et des
artistes » installa en 1928 un des premiers photomatons de la capitale dans son studio, boulevard des Italiens (avant de déménager en 1937 rue des Italiens). Mécène, bibliophile et amateur de dédicaces, il posait très souvent aux côtés des célébrités qu’il prenait en photo.
