(GUERRE DE SEPT ANS, 1756-1763) - Lettre signée DAUVET (Comte des Marais) à Louis Théodore AUDRAULT Marquis de LANGERON (1700-1773) Lieutenant Général des Armées du Roi. Lettre écrite d’HORNEBURG (Allemagne, Basse saxe) le 21 Août 1762,...
Estimation :
150/ 200 €
Adjudication :
Invendu
Description
entre deux Victoires françaises remportées en Allemagne. - 2pp in-8° -
«J’ai reçu, Monsieur, votre lettre d’aujourd’hui écrite à neuf heures du matin avec les nouvelles de BORGTEMFURT dont je vous suis obligé, et du paquet de nouvelles de M. D’HERVERVILLE. C’est un parti bleu et des Coquins rassemblés qui courent dans le pays et qui se tiennent entre BOCKUM, STEIT, et GELSKIRCH suivant le rapport du Baron d’ELBREFELD, je vous prie de le mander de ma part au Bailly de GROLLIER. Mr de MARABAIL demande où je juge à propos que l’on place un entrepôt pour les malades en cas que je m’éloigne d’ici. Je n’en veux aucun. Je ferai partir ce qu’il y aura de malade tous les quatre jours avec les voitures vides du pain. J’enverrai un des deux Chirurgiens avec eux pour en avoir soin pendant la roule, et il me reviendra par le convoi suivant. M. DARRIFAT m’a mandé avoir écrit de la part de Mrs les Officiers généraux Commandant dans les Places du BAS RHIN, que comme il y aurait beaucoup de soldats, soit en garnisons, soit des hôpitaux qui auraient besoin de la seconde saison des eaux, il était nécessaire qu’ils prissent des arrangements pour les faire partir tous ensemble sous la conduite d’officiers, ou sergent suivant le nombre… »
«J’ai reçu, Monsieur, votre lettre d’aujourd’hui écrite à neuf heures du matin avec les nouvelles de BORGTEMFURT dont je vous suis obligé, et du paquet de nouvelles de M. D’HERVERVILLE. C’est un parti bleu et des Coquins rassemblés qui courent dans le pays et qui se tiennent entre BOCKUM, STEIT, et GELSKIRCH suivant le rapport du Baron d’ELBREFELD, je vous prie de le mander de ma part au Bailly de GROLLIER. Mr de MARABAIL demande où je juge à propos que l’on place un entrepôt pour les malades en cas que je m’éloigne d’ici. Je n’en veux aucun. Je ferai partir ce qu’il y aura de malade tous les quatre jours avec les voitures vides du pain. J’enverrai un des deux Chirurgiens avec eux pour en avoir soin pendant la roule, et il me reviendra par le convoi suivant. M. DARRIFAT m’a mandé avoir écrit de la part de Mrs les Officiers généraux Commandant dans les Places du BAS RHIN, que comme il y aurait beaucoup de soldats, soit en garnisons, soit des hôpitaux qui auraient besoin de la seconde saison des eaux, il était nécessaire qu’ils prissent des arrangements pour les faire partir tous ensemble sous la conduite d’officiers, ou sergent suivant le nombre… »
