SUÉTONE. De la vie des xii césars. Traduit par Georges de la Boutiere Autunois. Lyon, Jean de Tournes, 1556. In-4, vélin souple à recouvrements, filet doré encadrant les plats, médaillon doré au centre, dos aux attaches de nerfs apparentes...
Estimation :
2500 / 3000
Adjudication :
Invendu
Description
semé de triples points dorés et orné de fleurons et roulettes dorés, rubans d'attache de soie bleue, tranches dorées (Reliure de l'époque).
Édition originale de la traduction de George de La Bouthière, dont c'est l'une des plus remarquables productions. ¶ Cette traduction est réputée pour son exactitude ; cependant, les chapitres XLIV et XLV de la Vie de Tibère ont été adoucis « pource qu'ils sont abominables & indignes de l'oreille de tous hommes ». La version est aussi curieuse parce qu'elle conserve encore quelques éléments de la réforme orthographique de Jacques Peletier, qui se trouvait alors à Lyon, chez Jean de Tournes. Le traducteur y a annexé un Brief recueil des dinitez sacerdotales, et magistrats des anciens Rommeins. ¶ Élégamment composé en caractères romains et italiques, le volume est orné d'un bel encadrement sur le titre formé d'entrelacs, d'arabesques et de quatre masques, contenant au centre un médaillon à l'effigie de Suétone ; en tête des chapitres, de 12 beaux portraits en médaillon gravés sur bois d'après des médailles antiques ; il est en outre agrémenté de grandes lettrines à fond criblé et de plus petites, azurées et peuplées de putti, et de divers ornements typographiques. Toutes les gravures sont en premier tirage. ¶ « Au point de vue typographique, observe Alfred Cartier dans sa Bibliographie des éditions des de Tournes, le Suétone de 1556 est certainement l'une des plus remarquables productions de notre de Tournes. C'est une de celles qui peuvent le mieux donner l'idée de son habileté et de la sûreté de son goût. [...] Il est, d'ailleurs, beaucoup plus rare qu'on ne pourrait le penser pour un ouvrage de ce genre, tandis que la nouvelle édition donnée en 1569 par Jean II se trouve plus fréquemment. » ¶ Bel exemplaire réglé à l'encre brune en vélin doré de l'époque. ¶ Devise manuscrite Nuper Leo au pied du titre. ¶ Manque le dernier feuillet, blanc avec la marque de l'imprimeur au verso. Premier plat de la reliure froissé, rubans d'attache renouvelés, minimes réparations en marge de 5 ff. ¶ Cartier, n°347 – Brunet, V, 584 – Brun, 297.
Édition originale de la traduction de George de La Bouthière, dont c'est l'une des plus remarquables productions. ¶ Cette traduction est réputée pour son exactitude ; cependant, les chapitres XLIV et XLV de la Vie de Tibère ont été adoucis « pource qu'ils sont abominables & indignes de l'oreille de tous hommes ». La version est aussi curieuse parce qu'elle conserve encore quelques éléments de la réforme orthographique de Jacques Peletier, qui se trouvait alors à Lyon, chez Jean de Tournes. Le traducteur y a annexé un Brief recueil des dinitez sacerdotales, et magistrats des anciens Rommeins. ¶ Élégamment composé en caractères romains et italiques, le volume est orné d'un bel encadrement sur le titre formé d'entrelacs, d'arabesques et de quatre masques, contenant au centre un médaillon à l'effigie de Suétone ; en tête des chapitres, de 12 beaux portraits en médaillon gravés sur bois d'après des médailles antiques ; il est en outre agrémenté de grandes lettrines à fond criblé et de plus petites, azurées et peuplées de putti, et de divers ornements typographiques. Toutes les gravures sont en premier tirage. ¶ « Au point de vue typographique, observe Alfred Cartier dans sa Bibliographie des éditions des de Tournes, le Suétone de 1556 est certainement l'une des plus remarquables productions de notre de Tournes. C'est une de celles qui peuvent le mieux donner l'idée de son habileté et de la sûreté de son goût. [...] Il est, d'ailleurs, beaucoup plus rare qu'on ne pourrait le penser pour un ouvrage de ce genre, tandis que la nouvelle édition donnée en 1569 par Jean II se trouve plus fréquemment. » ¶ Bel exemplaire réglé à l'encre brune en vélin doré de l'époque. ¶ Devise manuscrite Nuper Leo au pied du titre. ¶ Manque le dernier feuillet, blanc avec la marque de l'imprimeur au verso. Premier plat de la reliure froissé, rubans d'attache renouvelés, minimes réparations en marge de 5 ff. ¶ Cartier, n°347 – Brunet, V, 584 – Brun, 297.
