Lot n° 601

Louis PASTEUR. L.A.S., Paris 10 novembre 1879, à Jules VERCEL, à la suite d’une L.A.S. d’Édouard CALMETTES ; 1 page et quart in-8 à la suite de 2 pages in-8 de Calmettes (deuil, petites fentes aux plis et répar.).

Estimation : 800 / 1 000 €
Adjudication : 875 €
Description
Édouard CALMETTES demande à son maître d’intéresser, en faveur d’un cousin candidat au baccalauréat ès sciences, le jury composé de MM. Würtz, Hébert, Bougnet et Crouslé. Puis il le renseigne sur les caractéristiques du glucose de maïs (préparation, composition, goût), à laquelle il trouve préférable le glucose de fécule, malgré la différence de prix…

Pasteur fait suivre la lettre à Jules Vercel, en lui présentant Calmettes :
c’est « un de mes anciens préparateurs qui dirige aujourd’hui une grande fabrique de glucose. Lis ses observations au sujet du glucose du maïs. Elles me paraissent très justifiées, et dès lors, je viens de lui faire ta commande et celle de M. Chambrette en glucose de fécule de préférence au glucose de maïs.
Tu approuveras ce petit changement puisqu’il est à l’avantage de l’opération »… Il donne de bonnes nouvelles de la noce de sa fille [le 4 novembre], « qui avait attiré une foule considérable et choisie. Je n’ai pas besoin d’ajouter que nos jeunes enfants sont très heureux, installés dans leur petit appartement de la Rue Miroménil et ils ont eu la sagesse de ne pas entreprendre un voyage. Nous les voyons tous les jours, au grand plaisir de ma chère femme qui a un gros chagrin de cette séparation.

Madame Jules t’expliquera mieux que moi, elle qui a passé par cette épreuve pour sa bonne Charlotte, tout ce qui se passe alors dans le cœur d’une mère »…
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