Lot n° 615

Louis PASTEUR. L.A.S., Paris 9 janvier 1886, à Jules VERCEL à Arbois ; 3 pages in-8, enveloppe.

Estimation : 2 000 / 2 500 €
Adjudication : Invendu
Description
Tant qu’ils n’avaient pas de ministère, il eût été inutile de s’occuper de la position d’Auguste (le fils de Vercel).

« Un instant on avait parlé de Paul BERT pour ministre de l’Intérieur et dans ce cas j’aurais pu quelque chose peut-être. M. Paul Bert est de l’Académie des Sciences.
Ce n’est pas lui. – M. Sarrien nous est inconnu à René et à moi. On ne peut vraiment songer à intéresser à une aussi minime affaire M. de Freycinet que René d’ailleurs a très peu ou pas d’occasions de voir maintenant. Si j’étais à ta place je viserais la famille GRÉVY. C’est le président qui t’a promis, et bien plus, a été au-devant. Pourquoi n’écrirais-tu pas et tout de suite à Albert Grévy ? Il faut rappeler sans cesse les affaires à ces messieurs […] et pourquoi avoir des scrupules dans une circonstance où tu as été provoqué en quelque sorte ? Pourquoi même ne pas t’adresser de nouveau au président lui-même ? »…

Quand il aura la promesse que la chose est en train, Pasteur ira avec son gendre René dans les bureaux hâter la solution… Il termine par des nouvelles de ses inoculations : « J’ai un succès qui m’étonne moi-même dans le traitement de la rage. Il me vient des mordus de tous les pays et tout va très bien. J’ai commencé ce matin la 166ème personne »…
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