RICTUS (Jehan). Les Soliloques du pauvre. Paris, Chez l'Auteur, 1897. In-8, broché, couverture rempliée.
Estimation :
1 500 - 2 000 €
Adjudication :
1 625 €
Description
Édition originale, ornée d'une couverture illustrée et d'un portrait de l'auteur par Steinlen.
Tirage à 581 exemplaires
Exemplaire de présent, non numéroté, offert à Stéphane Mallarmé, portant cet envoi autographe :
Pour Stéphane Mallarmé
Hommage respectueux et sincèrement admiratif de son fidèle
Gabriel Randon
Jehan Rictus (mai 1897)
Dans une lettre qu'il lui adressa le 30 mai 1891, Mallarmé lui écrit: Merci, mon cher Poëte, du beau livre: oh! quel étrange, poignant et sourd instrument vous vous êtes fait, je trouve géniale votre déformation de la langue. Tout ce que je ne connaissais pas du Soliloque du Pauvre m'a ému d'art, autant que j'en admire la source humaine; cela part d'une telle profondeur pour jaillir si haut. Je vous exprime affectueusement ma gratitude, cher Jehan Rictus, d'avoir pensé que je saurais vous lire [...].
Tirage à 581 exemplaires
Exemplaire de présent, non numéroté, offert à Stéphane Mallarmé, portant cet envoi autographe :
Pour Stéphane Mallarmé
Hommage respectueux et sincèrement admiratif de son fidèle
Gabriel Randon
Jehan Rictus (mai 1897)
Dans une lettre qu'il lui adressa le 30 mai 1891, Mallarmé lui écrit: Merci, mon cher Poëte, du beau livre: oh! quel étrange, poignant et sourd instrument vous vous êtes fait, je trouve géniale votre déformation de la langue. Tout ce que je ne connaissais pas du Soliloque du Pauvre m'a ému d'art, autant que j'en admire la source humaine; cela part d'une telle profondeur pour jaillir si haut. Je vous exprime affectueusement ma gratitude, cher Jehan Rictus, d'avoir pensé que je saurais vous lire [...].
