[DUNOYER DE SEGONZAC (André)] - DORGELÈS (Roland). La Boule de Gui. Paris : La Banderole, [1922]. — In-8, 256 x 186 : frontispice, (4 ff. Premier blanc), 86 pp. , (4 ff. 2 derniers blancs), 4 planches, couverture imprimée.
Estimation :
2000 / 3000
Adjudication :
27 500 €
Description
Maroquin noir, plat supérieur orné d’une composition figurant une explosion formée d’un disque à froid autour duquel figure le titre en lettres dorées et duquel jaillissent des rayons composés de filets à froid, dorés et au palladium, des bandes droites et ondulées à froid, dorées ou mosaïquées de maroquin bistre et rouge, l’une d’elles comprenant une pièce de métal argenté, ce motif repose sur une large bande de damier en losanges en Z continuant sur le dos et le second plat ; dos lisse, encadrement de maroquin noir à l’intérieur, orné de damiers à froid et de filets dorés et au palladium, doublures et gardes de velours noir, doubles gardes, non rogné, couverture et dos conservés, étui (Pierre Legrain).
Édition originale tirée à 600 exemplaires, illustrée de 47 compositions d’André DUNOYER DE SEGONZAC (1884-1974), dont 42 dessins reproduits dans le texte et 5 pointes sèches originales hors texte, y compris le frontispice.
Durant la première guerre mondiale, Segonzac avait été mobilisé dans l’infanterie avant d’être affecté au groupe des artistes-camoufleurs, ce qui lui permis de parcourir les lignes.
Les très nombreux dessins pris sur le vif ont une valeur artistique et documentaire reconnue, et sont un témoignage unique sur ce conflit.
Il s’en servit pour illustrer 3 des principaux romans sur la grande guerre de Roland Dorgelès :
Les Croix de bois (1921),
La Boule de Gui (1922)
et
Le Cabaret de la belle femme (1924).
Un des 20 exemplaires sur japon impérial, second papier après un unique exemplaire sur vieux japon, celui-ci enrichi d’une suite des pointes sèches sur Hollande et d’un croquis original de l’artiste.
► Superbe exemplaire dans la célèbre reliure que Pierre Legrain réalisa sur plusieurs exemplaires de ce titre, avec simplement des variantes dans les couleurs du décor.
Dos légèrement passé.
Édition originale tirée à 600 exemplaires, illustrée de 47 compositions d’André DUNOYER DE SEGONZAC (1884-1974), dont 42 dessins reproduits dans le texte et 5 pointes sèches originales hors texte, y compris le frontispice.
Durant la première guerre mondiale, Segonzac avait été mobilisé dans l’infanterie avant d’être affecté au groupe des artistes-camoufleurs, ce qui lui permis de parcourir les lignes.
Les très nombreux dessins pris sur le vif ont une valeur artistique et documentaire reconnue, et sont un témoignage unique sur ce conflit.
Il s’en servit pour illustrer 3 des principaux romans sur la grande guerre de Roland Dorgelès :
Les Croix de bois (1921),
La Boule de Gui (1922)
et
Le Cabaret de la belle femme (1924).
Un des 20 exemplaires sur japon impérial, second papier après un unique exemplaire sur vieux japon, celui-ci enrichi d’une suite des pointes sèches sur Hollande et d’un croquis original de l’artiste.
► Superbe exemplaire dans la célèbre reliure que Pierre Legrain réalisa sur plusieurs exemplaires de ce titre, avec simplement des variantes dans les couleurs du décor.
Dos légèrement passé.
