GLATIGNY (Albert). Correspondance autographe. 1857-1873. Ensemble environ 80 lettres, billets et documents, la plupart de Glatigny, montés sur des feuillets de papier vergé et reliés en un volume grand in-8, bradel percaline bordeaux, dos lisse,...
Estimation :
3 000 - 4 000 €
Adjudication :
644 €
Description
pièce de titre verte (Reliure de la fin du XIXe siècle).
IMPORTANT RECUEIL DE PIÈCES AUTOGRAPHES EN GRANDE PARTIE CONSTITUÉ PAR AUGUSTE POULET-MALASSIS, ÉDITEUR ET AMI DE GLATIGNY.
Poète parnassien né à Lillebonne (Seine-Maritime) en 1839, Glatigny fut d’abord apprenti typographe à Pont-Audemer (Eure) puis comédien ambulant à l’âge de dix-sept ans. Il décéda dans la force de l’âge, en 1873. Son œuvre poétique est fortement influencée par Théodore de Banville.
UNE LETTRE AUTOGRAPHE DE GUSTAVE FLAUBERT, datée de Croisset, 30 juin [1871 ?] (une page in-12) ouvre le recueil : Je ne vous ai pas remercié de vos rimes non folles, mais exquises - et qui m’ont extrêmement amusé. Vous l’aimez l’art, vous ! et vous lui restez fidèle. C’est pour cela que je vous aime.
La plupart des lettres du recueil sont adressées à Poulet-Malassis : l’auteur y évoque son travail, ses pérégrinations, ses joies et ses peines, sa famille, sa vie intime, etc. La deuxième lettre (22 août 1857) témoigne du tout premier contact entre Glatigny et son futur éditeur : elle est enrichie de quelques vers autographes. Les autres correspondants sont Jules Claretie, académicien et administrateur de la Comédie-Française, l’éditeur Pagnerre, Francisque Reynard, Albéric Second, etc. La plus grande partie de ces documents ont été reproduits dans l’édition des Lettres inédites de Glatigny, publiée à Rouen en 1932 et tirée à petit nombre.
On a placé au début du volume un portrait photographique de Glatigny par Étienne Carjat, au format carte de visite, avec l’adresse du photographe au verso et un envoi de Glatigny à l’acteur Jules de Prémaray (1819-1868), un autre portrait photographique de l’écrivain par Carjat (avec envoi autographe de Glatigny), et un portrait gravé de Glatigny par Frédéric Régamey d’après Carjat (épreuve tirée sur chine fort ; rousseurs).
Poulet-Malassis, dont l’ex-libris gravé a été apposé au contreplat supérieur, a noté sur une des pages de garde un bref descriptif du recueil.
─ De la bibliothèque
• Jules Noilly (1886, n°659).
IMPORTANT RECUEIL DE PIÈCES AUTOGRAPHES EN GRANDE PARTIE CONSTITUÉ PAR AUGUSTE POULET-MALASSIS, ÉDITEUR ET AMI DE GLATIGNY.
Poète parnassien né à Lillebonne (Seine-Maritime) en 1839, Glatigny fut d’abord apprenti typographe à Pont-Audemer (Eure) puis comédien ambulant à l’âge de dix-sept ans. Il décéda dans la force de l’âge, en 1873. Son œuvre poétique est fortement influencée par Théodore de Banville.
UNE LETTRE AUTOGRAPHE DE GUSTAVE FLAUBERT, datée de Croisset, 30 juin [1871 ?] (une page in-12) ouvre le recueil : Je ne vous ai pas remercié de vos rimes non folles, mais exquises - et qui m’ont extrêmement amusé. Vous l’aimez l’art, vous ! et vous lui restez fidèle. C’est pour cela que je vous aime.
La plupart des lettres du recueil sont adressées à Poulet-Malassis : l’auteur y évoque son travail, ses pérégrinations, ses joies et ses peines, sa famille, sa vie intime, etc. La deuxième lettre (22 août 1857) témoigne du tout premier contact entre Glatigny et son futur éditeur : elle est enrichie de quelques vers autographes. Les autres correspondants sont Jules Claretie, académicien et administrateur de la Comédie-Française, l’éditeur Pagnerre, Francisque Reynard, Albéric Second, etc. La plus grande partie de ces documents ont été reproduits dans l’édition des Lettres inédites de Glatigny, publiée à Rouen en 1932 et tirée à petit nombre.
On a placé au début du volume un portrait photographique de Glatigny par Étienne Carjat, au format carte de visite, avec l’adresse du photographe au verso et un envoi de Glatigny à l’acteur Jules de Prémaray (1819-1868), un autre portrait photographique de l’écrivain par Carjat (avec envoi autographe de Glatigny), et un portrait gravé de Glatigny par Frédéric Régamey d’après Carjat (épreuve tirée sur chine fort ; rousseurs).
Poulet-Malassis, dont l’ex-libris gravé a été apposé au contreplat supérieur, a noté sur une des pages de garde un bref descriptif du recueil.
─ De la bibliothèque
• Jules Noilly (1886, n°659).
