QUENEAU RAYMOND] (1903-1976). Mais n'te promène donc pas toute nue. Projet d'adaptation cinématographique de la pièce de Feydeau. Manuscrit autographe de 18 pages in-8 à l'encre sur cahier d'écolier avec ratures et corrections illustré de...
Estimation :
2 000 - 3 000 €
Adjudication :
Invendu
Description
petits dessins.
Scénario tapuscrit, deux exemplaires, 14 et 15 pages in-4 avec quelques notes autographes.
En 1958, le producteur Carlo Ponti confia à Raymond Queneau l'adaptation cinématographique de la pièce de Georges Feydeau.
Il transpose l'action à Vienne après la seconde guerre mondiale. Dans le cahier autographe, l'écrivain a d'abord jeté ce canevas: «Ravitza réfugiée hongroise a épousé le Comte de Lübeck, ambassadeur.
R. est une intellectuelle très ferrée sur la psychanalyse. Mais à chaque fois qu'elle entend l'air du 3e homme, elle se met à poil».
Queneau prend des notes sur les habitudes viennoises, les caractères nationaux des diverses troupes d'occupation et définit le caractère des protagonistes, la scénographie, les répliques à placer: «t'as vu ça dans les vieux films à la cinémathèque. Maintenant ça s'fait plus, mais les gens se marient toujours à la fin. Moi j'préfère quand ils crèvent tous.»
Scénario tapuscrit, deux exemplaires, 14 et 15 pages in-4 avec quelques notes autographes.
En 1958, le producteur Carlo Ponti confia à Raymond Queneau l'adaptation cinématographique de la pièce de Georges Feydeau.
Il transpose l'action à Vienne après la seconde guerre mondiale. Dans le cahier autographe, l'écrivain a d'abord jeté ce canevas: «Ravitza réfugiée hongroise a épousé le Comte de Lübeck, ambassadeur.
R. est une intellectuelle très ferrée sur la psychanalyse. Mais à chaque fois qu'elle entend l'air du 3e homme, elle se met à poil».
Queneau prend des notes sur les habitudes viennoises, les caractères nationaux des diverses troupes d'occupation et définit le caractère des protagonistes, la scénographie, les répliques à placer: «t'as vu ça dans les vieux films à la cinémathèque. Maintenant ça s'fait plus, mais les gens se marient toujours à la fin. Moi j'préfère quand ils crèvent tous.»
