Abbé PIERRE (Henri Grouès, dit l’) - Lettre autographe signée « Abbé Pierre » adressée à Michel de Saint-Pierre accompagnant un discours dactylographié avec nombreux ajouts et corrections autographes (environ 40 lignes à l’encre...
Estimation :
3 000 - 4 000 €
Description
rouge).
Paris, 18 décembre 1954.
16 pp. in-4 et 1 page in-4 à en-tête imprimé « EMMAÜS ».
Discours destiné aux élèves du petit séminaire de Rouen au moment le plus crucial de la vie de l’Abbé Pierre.
L’abbé Pierre reprend les thèmes de son célèbre Appel de 1954, diffusé sur Radio-Luxembourg le 1er février à la suite d’un hiver particulièrement rigoureux ayant causé la mort de nombreux sans-abri.
« …Ce qui s’est passé l’hiver dernier, cette espèce de tempête qui a secoué les gens et qui a secoué les riches et les pauvres, elle s’est expliquée parce qu’on a agi comme ça. On n’a pas fait des phrases ; on n’a pas fait des discours, on a fait ce qu’on a pu, et on a essayé de vivre l’Évangile, comme aurait fait Notre Seigneur. Et alors ça a remué tout le monde parce que, pour convertir les pauvres, il faut leur ressembler. C’est ce que Notre Seigneur savait…Un curé bien nourri, un curé riche – c’est terrible, ce que je vais vous dire, mais c’est vrai – on peut être sûr qu’il y a des pages entières de l’Évangile qu’il ne prêchera jamais, car il y a des pages qu’il ne peut plus prêcher…L’amour c’est partager avec ceux qui souffrent… »
Une belle lettre d’accompagnement est adressée à l’écrivain Michel de Saint-Pierre qui venait de faire paraître Les Aristocrates :
« A Michel de St Pierre pour ce Noël 1954 avec mon amical merci. Que le Seigneur te bénisse et tous les tiens, pour tous ceux et les petits enfants surtout que tu as aidé à sauver de l’injuste souffrance. C’est dans nos frères qui souffrent que Jésus d’abord veut qu’on l’aime. Apprends cela à tes gosses. Ce sera plus que de leur laisser toutes les fortunes de l’univers. »
Paris, 18 décembre 1954.
16 pp. in-4 et 1 page in-4 à en-tête imprimé « EMMAÜS ».
Discours destiné aux élèves du petit séminaire de Rouen au moment le plus crucial de la vie de l’Abbé Pierre.
L’abbé Pierre reprend les thèmes de son célèbre Appel de 1954, diffusé sur Radio-Luxembourg le 1er février à la suite d’un hiver particulièrement rigoureux ayant causé la mort de nombreux sans-abri.
« …Ce qui s’est passé l’hiver dernier, cette espèce de tempête qui a secoué les gens et qui a secoué les riches et les pauvres, elle s’est expliquée parce qu’on a agi comme ça. On n’a pas fait des phrases ; on n’a pas fait des discours, on a fait ce qu’on a pu, et on a essayé de vivre l’Évangile, comme aurait fait Notre Seigneur. Et alors ça a remué tout le monde parce que, pour convertir les pauvres, il faut leur ressembler. C’est ce que Notre Seigneur savait…Un curé bien nourri, un curé riche – c’est terrible, ce que je vais vous dire, mais c’est vrai – on peut être sûr qu’il y a des pages entières de l’Évangile qu’il ne prêchera jamais, car il y a des pages qu’il ne peut plus prêcher…L’amour c’est partager avec ceux qui souffrent… »
Une belle lettre d’accompagnement est adressée à l’écrivain Michel de Saint-Pierre qui venait de faire paraître Les Aristocrates :
« A Michel de St Pierre pour ce Noël 1954 avec mon amical merci. Que le Seigneur te bénisse et tous les tiens, pour tous ceux et les petits enfants surtout que tu as aidé à sauver de l’injuste souffrance. C’est dans nos frères qui souffrent que Jésus d’abord veut qu’on l’aime. Apprends cela à tes gosses. Ce sera plus que de leur laisser toutes les fortunes de l’univers. »
