FRANÇOIS DE NEUFCHÂTEAU Nicolas-Louis (1750-1828) homme d’État et littérateur ; député à la Législative, ministre de l’Intérieur, il fut un des Directeurs, et devint sous l’Empire sénateur et comte. L.A.S. « Le Cte François de...
Estimation :
200 / 300
Adjudication :
520 €
Description
Neufchâteau », 28 mars 1822, à Albert MONTÉMONT ;
2 pages in-4, adresse.
Lettre en vers à un compatriote lorrain.
Épitre en 7 quatrains faisant l’éloge et la critique des vers que Montémont lui a soumis :
« Vous me citez parmi les illustres Lorrains !
Ma vieille Muse en est touchée ;
Mais en vous le disant, je crains
Que tant de vanité ne me soit reprochée. […]
Des Muses, quoiqu’enfant, j’essayai le langage.
Ainsi donc à ce mal trop tôt je succombai ;
Et je suis, pour ma peine, après un si long âge,
Dans l’enfance, hélas ! retombé. »
Il fait ensuite quelques remarques sur des « mots étrangers à notre langue poëtique », et sur les répétitions dont Montémont semble abuser…
2 pages in-4, adresse.
Lettre en vers à un compatriote lorrain.
Épitre en 7 quatrains faisant l’éloge et la critique des vers que Montémont lui a soumis :
« Vous me citez parmi les illustres Lorrains !
Ma vieille Muse en est touchée ;
Mais en vous le disant, je crains
Que tant de vanité ne me soit reprochée. […]
Des Muses, quoiqu’enfant, j’essayai le langage.
Ainsi donc à ce mal trop tôt je succombai ;
Et je suis, pour ma peine, après un si long âge,
Dans l’enfance, hélas ! retombé. »
Il fait ensuite quelques remarques sur des « mots étrangers à notre langue poëtique », et sur les répétitions dont Montémont semble abuser…
