encyclopédies sur la musique, d'une grande importance pour les concepts esthétiques de la période baroque.
Elle est illustrée d'un frontispice, un portrait et 21 planches gravées sur cuivre, ainsi que de nombreuses figures gravées sur bois, tableaux, diagrammes et musique notée. Kircher reproduit ici entièrement beaucoup de pièces de musique du XVIe et du XVIIe siècle pour montrer les différents styles et c'est grâce à lui que de nombreuses œuvres musicales de Frescobaldi, Froberger et d'autres compositeurs de la première période baroque (y compris une pièce de l'empereur Ferdinand III) n'ont pas été perdues.
L'ouvrage commence par quelques chapitres consacrés à l'anatomie des organes fonctionnels de la voix et de l'ouïe, en insérant un traité d'acoustique qu'il reprendra dans Phonurgia nova.
Le livre est particulièrement intéressant pour sa partie dédiée à la musique grecque et hébraïque, à l'histoire de la fabrication des instruments et aux inventions de Kircher lui-même : le mégaphone, de nombreux systèmes mécaniques pour produire la musique et un mécanisme ingénieux, qu'il dériva de son concept de musique, appelé arca musarithmica.
Un mors fendu, piqûres de ver et légers manques au dos du tome I, mouillure sur quelques feuillets.
Bel exemplaire néanmoins.