Lot n° 62

JAMMES (Francis).

Estimation : 300 - 400 EUROS
Adjudication : 300 €
Description
6 pièces (4 autographes signées et 2 autographes), soit : 3 poèmes et 3 lettres.– Poème autographe intitulé « Vers à madame Bonneville ». « Voici les tendres mots que m'ont dits vos compagnes : / Deux fleurs, l'une après l'autre, ont quitté le jardin... » (3 quatrains sur une p. in-4). Poème écrit en 1897 à l'occasion des noces de cette dame. – Poème autographe signé. « C'était affreux, ce petit veau qu'on traînait / tout à l'heure à l'abattoir et qui résistait // et qui essayait de lécher la pluie / sur les murs gris de la petite ville triste /... » (7 distiques sur une p. in-4). Poème écrit en 1897, intégré en 1898 dans son recueil De l'angélus de l'aube à l'angélus du soir. – Poème autographe signé. « on dit qu'à noël, dans les étables, à minuit, / L'âne et le bœuf, dans l'ombre pieuse, causent. / Je le crois. Pourquoi pas ? Alors, la nuit grésille ; / les étoiles font un reposoir et sont des roses ! /... » (7 quatrains sur 1 p. 1/2 in-4) Poème écrit en 1897 avec dédicace à Marie Reclus. – Les 3 lettres sont adressées à Ernest Bordes (s.l.n.d., en accompagnement de l'envoi des deux premiers poèmes ci-dessus, dont le second destiné à Marie Reclus), à Marie Reclus (s.l.n.d.), à Élie Faure (Orthez, 14 décembre 1904, au sujet du banquet organisé par celui-ci en l'honneur du peintre Eugène Carrière). Francis Jammes, Élie Faure et son cousin par alliance le peintre Ernest Bordes étaient liés avec la célèbre famille Reclus. Francis Jammes habita longtemps, à Orthez, l'ancienne maison du pasteur Jacques Reclus dont Élie Faure était le petit-fils par sa mère Zéline Reclus. Ernest Bordes avait épousé la sœur de l'épouse de Paul Reclus, lequel avait une fille, Marie Reclus.
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