L.A.S. «Le ch. de Chastellux», Perpignan 15 octobre 1783, à «mon confrere et doyen de chevalerie» [le Comte d'ANGIVILLER]; 3 pages et demie in-4.
En faveur de la famille du peintre Natoire [Charles-Joseph NATOIRE (1700-177)].
«Mon confrere et mon doyen de chevalerie se souvient-il du tambour nocturne et de l'homme aux trois raisons ? Eh bien ! Je suis précisement ce personage ridicule. J'ai donc, mon cher comte, trois raisons pour vous ecrire.
La premiere c'est que l'aîné des Natoires [Charles- François-Xavier, frère de l'ancien directeur de l'Académie de Rome, décédé en 1777], le grand chicanier dont vous avés eté si mecontent vient de mourir», sans avoir joui longtemps de la quote-part de l'indemnité accordée à sa famille, et que la femme de Charles Natoire, déjà vieux, se trouverait sans pain si celui-ci mourrait : Chastellux plaide pour une reversion de pension...
Seconde raison, «mouton qui a le caractère d'un loup ne cesse pas ses poursuites contre la famille des Natoires. Leurs pensions sont saisies; vous m'aviés promis d'y mettre ordre»...
Troisième raison, «moins sérieuse»: le «Salon des tableaux» qui expose «aux yeux de la nation les chefs d'oeuvre de nos artistes» se ferme le 1er octobre: il faudrait le prolonger jusqu'au 10, car «tous les militaires en sont privés»...
On joint une L.A.S., Newport 21 septembre 1780, envoyant une lettre qu'il désire qu'on fasse partir pour l'Europe (1 p. in-4).
CHASTELLUX François-Jean de: voir n° 624.