L.A.S. « Tressan », Toul 19 mai 1752, à M. de VAUX, receveur des Finances à Lunéville ; 5 pages in‑4, adresse avec cachet de cire rouge à ses armes (brisé).
Sur ses démarches pour faire élire M. de Vaux à l’Académie de Nancy.
Il insiste sur les raisons pour lesquelles celui qu’il appelle son « cher et aimable panpan » doit être élu, malgré l’ostracisme injuste de la cabale. Il cite le nom des académiciens qui donneront sûrement leurs voix et lui promet que, lorsqu’il le verra élu, il lâchera quelques traits « contre les sots mes chers confreres, de plaisanter sur le peu de boules noires qui surement nous resteront encore, et [...] dans le discours que je prononceray en reponse au votre vous aurez lieu d’être content, et que vos ennemis seront humilliés [...] et quand vous auriez toutte la fermetté inebranlable pour refuser les amis qui vous desirent et vous apellent, j’aime mieux que vous doniez a l’academie le degout de la refuser que de ployer sous la mechanceté de ceux qui veulent vous en exclure »...