BRILLAT-SAVARIN (J. A.). Physiologie du Goût, ou méditation de gastronomie transcendante... par un Professeur. Paris, Sautele, 1826. 2 volumes in-8, demi-chagrin vert lierre, dos lisse orné de nerfs simulés par bandes cernées chacune d’un...
Estimation :
2000 / 3000
Adjudication :
Invendu
Description
filet gras et maigre doré, tranches mouchetées (reliures russes vers 1835-40). 1 f. (faux titre) XIV p. (en réalité XVI ) pages 5 à 390, – 442 p.
Édition originale imprimée aux frais de l’auteur à 4 ou 500 exemplaires, mis en vente à 24 francs en décembre 1825. Brillat-Savarin mourut le 2 février 1826 ; les exemplaires restés chez Sautelet servirent à payer les frais de sa succession (1.500 francs avec les droits sur l’œuvre !). Ce livre lentement élaboré pour le plaisir occupait depuis des années sa vie privée. Il écrivait en 1823 à Gonin de La Morflans « c’est un petit livre qui fera son chemin dans le monde ». Grimod en fit l’éloge, Balzac le porta aux nues. Une récente plaisanterie de libraire distingue un premier tirage caractérisé par le « E » de Bourse au bas du 1er titre placé par erreur à l’horizontale, or tous les exemplaires sont ainsi faits, de même la page 45 se trouve paginée 49 et la page 49 est indiquée au talon et non à droite. Exemplaire d’une grande pureté, établi en Russie vers 1835, dans des sobres et élégantes reliures et que le climat continental a bien aidé à la conservation des livres qui demeurent sans rousseurs. Ex-libris contemporain armorié et couronné de G. Tschertkoff à chaque volume avec ses 2 étiquettes de bibliothèque (n° 2139) ; c’était un des quatre écuyers du Tzar (avec le Comte Alex. Tolstoy, membre du Conseil de Tutèle à Moscou ; les Tschertkoff étaient très amis des Tolstoy ; le secrétaire de Léon Tolstoy était un Tschertkoff). Exemplaire rendu précieux par l’apposition de 2 ex-libris d’Edouard Nignon. L’illustre cuisinier du Tsar reçut en cadeau, ou bien acquit ces livres à Moscou et les garda jusqu’à sa mort (1934) ; ils restèrent ensuite dans sa famille au château de la Haute Forêt.
Édition originale imprimée aux frais de l’auteur à 4 ou 500 exemplaires, mis en vente à 24 francs en décembre 1825. Brillat-Savarin mourut le 2 février 1826 ; les exemplaires restés chez Sautelet servirent à payer les frais de sa succession (1.500 francs avec les droits sur l’œuvre !). Ce livre lentement élaboré pour le plaisir occupait depuis des années sa vie privée. Il écrivait en 1823 à Gonin de La Morflans « c’est un petit livre qui fera son chemin dans le monde ». Grimod en fit l’éloge, Balzac le porta aux nues. Une récente plaisanterie de libraire distingue un premier tirage caractérisé par le « E » de Bourse au bas du 1er titre placé par erreur à l’horizontale, or tous les exemplaires sont ainsi faits, de même la page 45 se trouve paginée 49 et la page 49 est indiquée au talon et non à droite. Exemplaire d’une grande pureté, établi en Russie vers 1835, dans des sobres et élégantes reliures et que le climat continental a bien aidé à la conservation des livres qui demeurent sans rousseurs. Ex-libris contemporain armorié et couronné de G. Tschertkoff à chaque volume avec ses 2 étiquettes de bibliothèque (n° 2139) ; c’était un des quatre écuyers du Tzar (avec le Comte Alex. Tolstoy, membre du Conseil de Tutèle à Moscou ; les Tschertkoff étaient très amis des Tolstoy ; le secrétaire de Léon Tolstoy était un Tschertkoff). Exemplaire rendu précieux par l’apposition de 2 ex-libris d’Edouard Nignon. L’illustre cuisinier du Tsar reçut en cadeau, ou bien acquit ces livres à Moscou et les garda jusqu’à sa mort (1934) ; ils restèrent ensuite dans sa famille au château de la Haute Forêt.
