WAUTERS (P. E.). Dissertation sur la manière de faire l’Uytzet et sur sa salubrité comparée avec celle des autres Bières et autres boissons, qui sont le plus en usage dans les 9 départements réunis. Gand, Charles de Goesin, Thermidor An VI...
Estimation :
800 / 1000
Adjudication :
1 000 €
Description
(1798). In-8, demi-basane vert foncé, chaînettes dorées (reliure vers 1850), VIII – 128 p.
Unique et rarissime édition du seul livre consacré à cette bière Flamande. Le 1er qui s’est avisé de faire l’Uytzet était un certain Van Petegem à Wetteren, brasseur et aubergiste à l’auberge dite « Het Hol », vers l’an 1730. C’est une bière ôtée de la chaudière avant d’en retirer la bière brune. Après cette expérience et la vogue étant venue, on ne fit plus de bière brune à Wetteren, où l’on ne but plus que l’Uytzet ; les Français la préfère au vin ; on l’appela bière de Wetteren, ou « vin d’orge ». Notes sur les falsifications de la bière brune (chaux, pieds de bœufs...) ; long chapitre sur les vins et leurs défauts ; très nombreuses citations d’ouvrages anciens. Très bon exemplaire. Ex-libris Léon Lambert (n° 436 de la vente). Vicaire 874 cite l’ouvrage sans l’avoir rencontré. Léon Lambert (436-37) possédait les deux seuls exemplaires jamais passés en vente, celui-ci et un exemplaire broché ; figura ensuite dans les ventes Dartois et P. Magnac.
Unique et rarissime édition du seul livre consacré à cette bière Flamande. Le 1er qui s’est avisé de faire l’Uytzet était un certain Van Petegem à Wetteren, brasseur et aubergiste à l’auberge dite « Het Hol », vers l’an 1730. C’est une bière ôtée de la chaudière avant d’en retirer la bière brune. Après cette expérience et la vogue étant venue, on ne fit plus de bière brune à Wetteren, où l’on ne but plus que l’Uytzet ; les Français la préfère au vin ; on l’appela bière de Wetteren, ou « vin d’orge ». Notes sur les falsifications de la bière brune (chaux, pieds de bœufs...) ; long chapitre sur les vins et leurs défauts ; très nombreuses citations d’ouvrages anciens. Très bon exemplaire. Ex-libris Léon Lambert (n° 436 de la vente). Vicaire 874 cite l’ouvrage sans l’avoir rencontré. Léon Lambert (436-37) possédait les deux seuls exemplaires jamais passés en vente, celui-ci et un exemplaire broché ; figura ensuite dans les ventes Dartois et P. Magnac.
