(Médecine) — Lémery, Nicolas.- Cours de chymie, contenant la manière de faire les opérations qui sont en usage dans la médecine, par une méthode facile, avec des raisonnements sur chaque opération, pour l'instruction de ceux qui veulent...
Estimation :
250 / 300
Adjudication :
Invendu
Description
s’appliquer à cette science. Dernière édition, revuë, corrigée et augmentée par l’auteur. Bruxelles, Jean Leonard, 1744. In-8° : front.-[20]-938-[58] pp.; 1 tableau (mouill. marg., pet. rouss. et piqures, qqs pp. +/- brunies, cahiers Oo et Nn inversés, galeries de vers dans le texte des pp. 673-683, pet. déch. ou perforations marg., pp. 679- 681 déreliées, déch. restaurées à la pl. Iet au tableau). Rel. de l’époque : pleine basane, dos fleuronné doré à nerfs, tr. jaspées de rouge (mors très part. fendus, manques aux coiffes, lég. frottée, coupes et coins fort émoussés, rogné). Ouvrage du médecin et apothicaire Lémery (Rouen 1645-1715 Paris) plutöt destiné aux membres de sa profession qu’aux personnes voulant s’initier à la chimie. Divisé en trois parties, celui-ci traite des minéraux (purification de l’or, "Arbre de Diane, ou arbre philosophique", sel de Saturne, vitriol de cuivre ou de Vénus, teinture de Mars avec le tartre, liqueur de cailloux...), des végétaux (jalap, huile et esprit de papier, esprit de cresson, distillation des fraises, tartre martial soluble, opium, huile de camphre...) et des animaux (distillation de la vipère, "phosphore brulant qu’on peut tirer de l’excrement ou matiere fecale de l’homme", distillation du crâne et du cerveau de l’homme...). Donne également divers remèdes ("Pour décrasser et emporter les taches de la peau", "Contre la peste, les fiévres malignes, et la petite verole", "Contre la colique venteuse", "Pour purifier le sang"...). Illustré du portrait de l’auteur en frontispice, de 7 pleines pages figurant des fourneaux et d’un tableau dépliant expliquant les sigles utilisés en chimie. Titre en rouge et noir avec vignette; texte orné de lettrines et culs-de-lampe ornementés. Lémery vécut confortablement grâce à ses connaissances en pharmacie (il travailla e.a. pour le Prince de Condé) mais, calviniste, il perdit petit à petit tous ses avoirs et droits jusqu’à la Révocation de l’Édit de Nantes (22 oct. 1685). Bien que converti en 1686 au catholicisme, il ne retrouva jamais sa liberté professionnelle ni son statut. L’ouvrage parut en 1675. # Wellcome II-486; # Ferguson II-22 (autres éd.); # pas dans Bibl. Wall. ni Duveen. Provenance : Jacqmin, "medecin licentié [sic]" (mention d’app. ms.).
