Lot n° 173
Sélection Bibliorare

Richard WAGNER. L.A.S., Bayreuth 15 décembre 1874, à l’impresario Carl Voltz ; 3 pages in-8 ; en allemand.

Démêlés avec ses agents théâtraux Voltz et Batz, alors que Wagner se débat dans les problèmes pour créer le festival de...

Estimation : 2 000  -  2 500 
Adjudication : 3 584 €
Description
Bayreuth.
La lettre de Voltz l’a convaincu à nouveau du peu d’attention prêté par Batz au contenu de ses lettres, et Wagner est vraiment las d’avoir à répondre toujours à des contre-affirmations qui, eu égard à ses propos, n’ont pas de sens. En ce qui concerne sa dernière lettre, que Voltz a communiquée à Batz, il croyait avoir expliqué les raisons qui l’ont incité à modifier leurs relations contractuelles formelles, de façon suffisamment franche et claire pour ne pas être ainsi continuellement mal compris, comme si des violations et une méfiance résultante l’y poussaient. Comme Batz persiste à le croire, cela a agacé Wagner au point qu’il a voulu, en communiquant les rumeurs du bureau de l’Association des Auteurs dramatiques qu’il a reçues depuis au moins six semaines, faire comprendre qu’à cet égard, les impressions désagréables n’ont pas manqué. Qu’il ne les ait pas écoutées, il l’a prouvé par le fait qu’il n’a nullement envisagé une dissolution de leurs relations, mais qu’il avait en vue, tout à fait en dehors de ces insinuations, une forme plus fructueuse de leurs relations contractuelles. Comme il se rend compte maintenant que sa manière d’agir et ses affirmations ne réussissent pas à faire sortir Batz de ses retranchements, d’où il ne lui oppose que des suspicions qui lui sont attribuées, Wagner considère maintenant que le mieux sera d’exclure de leurs futures négociations ses remarques personnelles, et de laisser la suite à ses avocats. On verra alors si des malentendus volontaires ou involontaires peuvent encore exister entre nous, comme par exemple que le notaire Skutsch aurait soumis à l’impresario une procuration révocable, ce qui n’était pas vrai du tout…
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