Lot n° 175

Charles-Marie WIDOR (1844-1937). Manuscrit autographe signé, Rapport. Conflit Billi-Decker, [février 1925] ; 3 pages in-fol. plus titre.
On joint un billet a.s. donnant rendez-vous à l’Institut, 3 février 1925 ; plus 4 lettres (la...

Estimation : 400  -  500 
Adjudication : 512 €
Description
plupart a.s.) par Henry Bauër, Jean Casimir-Périer (l.s.), Georges Hüe et René Waldeck-Rousseau.

Widor rappelle l’origine du son (« des vibrations de l’air ébranlé par le choc de deux corps »), et la tradition des harmoniques connue depuis des siècles des facteurs d’orgues et des organistes... « Dans le litige actuel, nous discutons d’abord sur ces points : – Le fait de pratiquer sur un instrument ce qui se pratique sur un autre, peut-il être taxé d’invention ? – M. Decker est-il le premier pionnier de la “neuvième”, et au cas où il serait possible de le prouver, cela lui constituerait-il un droit de propriété ? Sur les deux points, je réponds Non »… Et de citer le cas d’élèves au Conservatoire qui ont employé dans leurs compositions la neuvième harmonique caractéristique du timbre de la cloche, du xylophone, de l’harmonica etc., et qui ignoraient (« comme moi-même », ajoute-t-il), la pièce de M. Decker… Il rejette rapidement la prétention d’analogies entre Wester Chimes de Decker et les Campane a sera de Vincenzo Billi, et tranche : « Les ressources de l’art appartiennent à tous les artistes. Chaque fois qu’au théâtre, à l’orchestre, au piano on voudra reproduire un timbre, on usera des mêmes moyens ».
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