Lot n° 5

BERRY (Charles Ferdinand de Bourbon et Marie Caroline de Bourbon Siciles, duc et duchesse de) et autour.

Estimation : 400 - 500 EUR
Adjudication : 250 €
Description
13 lettres et pièces. Berry (Duc de). Lettre signée. S.l.n.d. Concernant le général Henri-Pierre Delaage et son fils Henry Delaage (1 p. in-4).
— Berry (Duchesse de). 2 lettres autographes signées. À la marquise de Valory. Château de Brunnsee [Autriche], 10 décembre 1841. « ... Henri [son fils, le comte de Chambord] est toujours à Vienne afin d'y compléter sa guérison. Une prudence bien entendue n'a pas voulu la compromettre dans cette saison : la route de Gorice est difficile, les montagnes sont couvertes de neige et le voyage serait trop fatigant. Il viendra me voir à la fin de janvier... » (1 p. in-8). À l'abbé François Auguste Agatocle Urbain Le Dreuille, directeur d'une revue ouvriériste catholique. Venise, 10 août 1847. « ... Dieu seul peut vous récompenser de tout le bien que vous faites... Je voudrais contribuer efficacement à une œuvre si utile mais hélas, mes ressources sont bien restreintes et je ne puis faire que bien peu... » (1/2 p. in-8).
— Ensemble de 10 lettres et pièces concernant l'assassinat du duc de Berry par Louis-Pierre Louvel dans la nuit du 13 au 14 février 1820. 14 février-25 février 1820. Soit : Latour-Maubourg (Victor de Faÿ de). Lettre signée par le général en qualité de ministre de la Guerre. Paris, 14 février 1820. Il annonce la mort du duc de Berry.
— Dupin aîné (André Dupin dit). Minute autographe signée d'une lettre au magistrat Antoine-Jean-Mathieu Séguier, Premier Président de la Cour d'Appel de Paris et membre de la Chambre des Pairs où doit être jugé Louvel. Paris, 16 février 1820. Dupin aîné, ancien avocat du maréchal Ney, y annonce et justifie son refus de défendre l'assassin.
— Séguier (Antoine-Jean-Mathieu). Lettre autographe signée à Dupin aîné. Paris, 17 février 1820. Il explique qu'il n'a pas été question de donner un avocat au coupable, mais que celui-ci pourra en demander un.
— Dupin aîné (André Dupin dit). Billet autographe (Paris, 17 février 1820, accompagnant l'envoi de la minute ci-dessus) adressé au duc d'Orléans et futur roi Louis-Philippe Ier avec apostille autographe signée de celui-ci (s.l., février 1820, « J'ai lu, admiré, c'est parfait & sublime, & je vous remercie de tout mon cœur de cette communication... »).
— Diverses lettres et pièces signées par le marquis de Castries, le marquis de Turenne, le comte de Quinsonnas, le général de Beurnonville, le colonel Ravier.
Partager