Lot n° 125

RICTUS (Gabriel Randon, dit Jehan).

Estimation : 200 - 300 EUR
Adjudication : 750 €
Description
12 lettres autographes signées. 1901-1912 et s.d. Au journaliste Léon Roger-Milès. 2 lettres. 1901. Concernant un rendez-vous avec Théophile-Alexandre Steinlen et l'éditeur d'ouvrages de bibliophilie Cesare-Abramo Romagnoli dit Romagnol.
–– À un peintre (« mon cher Maître »). 2 lettres. 1902. Concernant entre autres la vente d'un tableau à un amateur que lui a déniché Jehan Rictus, avec allusion à un autre intermédiaire, « Dumarchey », probablement Pierre Dumarchey, dit plus tard Mac-Orlan.
–– À sa « chère Vevette ». 2 lettres, chacune avec dessin original. 1910-1911. Lettres intimes, concernant un voyage à Bruxelles, et l'achat d'un nouveau portefeuille sur lequel mettre les initiales de son vrai nom, « G. R. », etc. Les dessins (plume et encre) sont un autoportrait et un chat fumant la pipe.
— À son « cher Barrère » [probablement le peintre et dessinateur de presse montmartrois Adrien Baneux dit Adrien Barrère]. 1911. Il évoque son état de santé qui lui avait fait « totalement lâché les Hommes du jour », indique qu'il se produit à Montmartre dans le cabaret Le Grain d'sel, etc.
— À son ami intime Ivan Lamberty. 3 lettres dont 2 illustrées chacune de 2 dessins originaux. 28 juillet, 1er août et 8 août 1912. Il parle de l'écriture de son poème Pauvre Julien (« le roman de toute une vie de pauvre bougre »), de l'impatience de son éditeur dont il dit que les avances seront remboursées par la réédition de ses Soliloques du pauvre, évoque les artistes Jean Laudy, Francisque Poulbot, Medardo Rosso, Théophile Alexandre Steinlen, et annonce qu'il a assisté à un match de boxe. Les dessins (encre et plume) représentent un autoportrait en cheval devant la tour Eiffel, des jambes de cheval, un autoportrait en cheval fumant la cigarette, et le même dans une scène estivale en bord de mer avec un enfant sur le dos. — Etc.
— Joint, 4 lettres incomplètes.
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