Lot n° 57

Hugo (Victor). 3 lettres autographes signées au poète Joseph Autran. 1848-1850. - Paris, « mercredi » [8] mars 1848 : « Nous sommes... depuis quinze jours dans un tourbillon qui ne m'a pas fait oublier La Fille d'Eschyle. Les ouragans emportent...

Estimation : 1.500 / 2.000
Adjudication : 5 500 €
Description
Les rois , mais non Les poètes. vous êtes Là, et j'y suis aussi. Demain,j'irai vous appLauDir... » (1 p. in-8, adresse au dos). La pièce de Joseph Autran La Fille d'Eschyle fut créée au théâtre de l'Odéon le 9 mars 1848 et, obtint le prix Montyon de l'Académie française - Paris, 13 mars 1848 : « C'est moi... qui vous remercie pour cette nobLe soirée où vous aveZ fait rayonner aux yeux De La fouLe L'âme D'un poète. Vous avez eu un grand succès et moi un grand bonheur. Je vous serre la main... » (1 p. in-8, adresse au dos). - Paris, 16 mars [1850] : « Dites pour moi merci à ce jeune et charmant poète. Je vous écris... au fond de mon tourbillon. Vita rapit mentem. veneZ Donc nous voir un De ces Dimanches soirs . je serai heureux De serrer La main qui écrit De si beaux et De si nobLes vers. Croyez, je vous prie, à mes plus vifs souvenirs de cordialité... » (1 p. in-8, enveloppe). le Poète marseillais JosePh autran (1813-1877), entré à l'Académie française en 1868, fut soutenu à ses débuts par Hugo et Lamartine. Opérant une synthèse entre le style de ce dernier et certains traits de la manière gréco-latine antique, il eut l'ambition de devenir le grand poète de la Provence et, avant Mistral, consacra à sa terre natale plusieurs recueils comme Laboureurs et soldats (1854). Il ne limita cependant pas à cela les jeux de sa lyre : il s'acquit la célébrité en 1848 grâce au succès de sa tragédie La Fille d'Eschyle, et laissa un célèbre recueil consacré à La Mer (1835), qu'il récrivit entièrement et republia avec un égal succès en 1852 sous le titre Les Poèmes de la mer.
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