Lot n° 482

482. AUBRY de Montpellier (Jean d’). Le Triomphe de l’Archée et la Merveille du Monde ou la …

Estimation : 300 - 400 EUR
Description
482. AUBRY de Montpellier (Jean d’). Le Triomphe de l’Archée et la Merveille du Monde ou la Médecine Universelle et Véritable pour toutes sortes de Maladies les plus desesperées, (qu’elle guerit par les sueurs ou les transpirations insensibles, en rafraichissant, sans aucune incommodité ny vomissement, & sans ayde de l’Art Magique, comme l’on s’estoit persuadé) nouvellement découverte… Dédiée à la Reine des Anges. Cinquiesme Edition. Augmentée de l’Apologie de l’Autheur, contre certains Docteurs en Médecine, les persecuteurs de son emprisonnement, respondant à leurs calomnies que l’Autheur a guery par Art Magique beaucoup de maladies incurables et abandonnées. Et de plusieurs remerciemens des cures & guerisons faites par les Remedes du Sieur Abbé d’Aubry ... Et de beaucoup de Consultations faites & envoyées en diverses Langues au sieur Abbé d’Aubry, par les plus sçavans Medecins, Apotiquaires, & Chirurgiens de l’Europe (...). Paris, Chez l’Autheur, s. d. (1661). In-4, reliure XIXe s. demi-veau rouge, dos à 4 nerfs orné. Premier plat détaché retenu par du scotch d’où des bandes épidermées au dos et sur les mors. (20)-36-227-(8)-[7]-319 pp. (chiffré 119) et une double grande planche manuscrite. Les pages 261 à 268 ne sont pas chiffrées puis la numérotation reprend à 69 (au lieu de 269). La planche avec le calendrier astronomique est incomplète de ses cercles (reproduction jointe en photocopie). Les exemplaires semblent avoir des paginations différentes… Plusieurs ff. ou cahiers brunis. Exemplaire dans lequel des gloses ont été contrecollées dans les marges et 2 grandes pages repliées manuscrites (en latin) avec une figure ajoutées à l’époque. Ex Libris : Manuel de Aguilera y Ligues, Marqués de Cerralbo (1904-1977) gravé par Maria de Cardona. Signature en page de titre : Delarüe. Volume fort bizarre « également recherché pour son originalité qui est extrême et pour sa rareté déjà particulière à la fin du XVIIIe siècle » selon Stanislas de Guaita in Dorbon 1004 qui ajoute : Il est terminé par quantité d’attestations et remerciements de personnes guéries, par le remède de l’auteur, des maladies les plus diverses : Verolle, goute invétérée, ulcère caverneux, lèpre, cancer, incommodité des yeux et taye, scurbut, flux hépatique… possession par charmes et sortilèges…. autant d’éléments qualifiés « d’indigeste production » par Caillet 513.
Partager