Lot n° 191

Sainte-Beuve (Augustin). Poésies complètes. Paris, Charpentier, 1840. In-12, demi-chagrin noir fileté de noir, plats cartonnés de papier chagriné noir, tranches mouchetées, dos et coins un peu frottés, quelques rousseurs, sans les 4 derniers...

Estimation : 300 / 400
Adjudication : 450 €
Description
feuillets de l'appendice portant les romances, la table et l'annonce de l'éditeur (reliure de l'époque). Première édition collective, en Partie originale, un des exemPlaires comPrenant l'aPPendice réservé à ses amis. envoi autograPhe signé « à mon ami j.-b. souLié... », sur un feuillet monté en tête. Jean-Baptiste-Augustin Soulié, conservateur à la bibliothèque de l'Arsenal et rédacteur en chef du journal La Quotidienne, est le dédicataire d'une des pièces de l'appendice de la présente édition. exemPlaire enrichi de 3 lettres de sainte-Beuve à soulié, deux autographes signées (concernant le présent volume) et une manuscrite : - « C'est mardi que Mlle Favart et M. Thierry me font l'honneur de venir diner. Je suis bien heureux que vous veuilliez en être... » (s.l., 26 décembre 1868). Le 21 décembre 1868, la comédienne mademoiselle Favart avait lu Les Larmes de Racine de Sainte-Beuve sur la scène de la Comédie Française dont Édouard Thierry était alors administrateur. - « vouLeZ-vous accepter ce petit voLume qui ne se venD pas... » (s.l., « ce 2 Xbre »). - « Pourriez-vous me dire par un petit mot quel jour de la fin de cette semaine j'aurais chance de vous rencontrer à la bibliothèque de l'Arsenal... Veuillez en me répondant signer votre nom bien distinctement pour qu'en corrigeant l'épreuve de la petite pièce qui vous est dédiée je ne courre aucun risque de tomber dans votre presque homonyme Frédéric : car il me prend un scrupule sur l'orthographe. Voilà ce que c'est... que de n'avoir pas assez fait imprimer... » (S.l., 14 avril 1840). Provenance :l'écrivain victorien sardou (vignette ex-libris illustrée « Bibliothèque de Marly »).
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