Lot n° 404

GUERRE DE 1870. 3 L.A.S. de personnalités politiques. Adolphe CRÉMIEUX (1796-1880). L.A.S., …

Estimation : 120 - 150 EUR
Adjudication : Invendu
Description
GUERRE DE 1870. 3 L.A.S. de personnalités politiques.
Adolphe CRÉMIEUX (1796-1880). L.A.S., Paris 15 juin (2 p. ¼ in-8 deuil). En faveur d’un certain Gomprecht, dont la condamnation à cinq années d’emprisonnement a donné lieu à un recours en commutation ou en réduction de peine signé par les jurés de son procès : « La miséricorde et la clémence sont d’ailleurs si douces à invoquer ! »…
Ferdinand HÉROLD (1828-1882). L.A.S., Paris 11 septembre 1871, à un ami directeur de journal (2 p. in-8 deuil). Il le remercie d’accepter de publier son article sur la réorganisation de la magistrature : « Je lui donnerai une tournure économique, si je puis. […] Vous avez deviné juste : deux heures après mon arrivée place Beauvau, je m’occupais de l’indemnité de la garde nationale. J’ai essayé, tâtonné, peu réussi, et cependant je me suis laissé dire, que, pendant mes 20 jours d’administration (grâce à bien des circonstances, mais au nombre desquelles mes deux règlements successifs), l’indemnité journalière était descendue de 600.000 fr à 400.00 fr. L’exigence de l’émargement personnel a été pour pas mal dans ce résultat ; les doubles […] ont beaucoup diminué. De ma vie, je n’ai éprouvé plus vivement, que pendant ces 20 jours, le désir et le dégoût de l’autorité, je vous conterai cela. Ne pouvant rien faire, j’avais fini par être dominé par cette idée : m’en aller ! »…
Henri ROCHEFORT (1830-1913). L.A.S., 23 juin 1880, au journaliste Edmond Magnier (2 p. in-8, fente), remerciant pour « le charmant article » qu’il lui a consacré. « C’est juste au moment où je vais peut-être (je dis peut-être) rentrer en France que vous me faites sentir les douceurs de l’exil, car les sympathies que je recueille sont hors de proportion avec les souffrances que j’ai pu endurer. On me dit Paris très changé. Je le suis aussi pas mal. J’espère cependant que nous nous reconnaîtrons bien l’un l’autre et que cette fois nous ne nous séparerons plus »…
Partager