Lot n° 173

MONET CLAUDE (1840-1926). — 3 L.A.S. «Claude Monet», Giverny janvier-mai 1892, à Stéphane MALLARMÉ ; 1, 1 ½ et 1 ½ pages in-8, à l'encre violette, enveloppe pour la dernière (encre un peu délavée avec décharges d'encre, fente réparée...

Estimation : 3000 - 4000
Adjudication : 3 250 €
Description
au dos à la 2e).
•6 janvier. Il vient à Paris : «voulez-vous de moi, soit Vendredi ou demain soir à votre convenance»...

•28 février. «C'est en arrivant de Rouen, où je suis en plein travail, que je trouve votre aimable missive. Je pars ce soir pour Paris pour y passer la journée de demain lundi, le matin pour accrocher les peupliers, et le tantôt pour faire les honneurs de ma petite exposition. Je vous y verrai et nous causerons»... [L'exposition des Peupliers va s'ouvrir chez Durand-Ruel le 1er mars.]

•11 mai. «Je ne veux pas vous laisser plus longtemps sous la mauvaise impression de notre dernière conversation. Je me soumets en songeant au plaisir de vous avoir une journée à Giverny, car vous savez qu'il n'est pas possible de venir ici autrement que par le train de 8 h. du matin, et que le frugal déjeuner du peintre est de rigueur. Mais que ces Messieurs ne s'attendent pas à trouver un grand choix de tableaux chez moi, le nombre de choses possibles pour un musée est très restreint»...

3 L.A.S. "Claude Monet", Giverny January-May 1892, to Stéphane MALLARMÉ ; 1, 1 ½ and 1 ½ pages in-8, in purple ink, envelope for the last one (ink a bit faded with ink discharges, crack repaired on the back at the 2nd). 6 January. Comes to Paris : "do you want me, either Friday or tomorrow evening at your convenience"... 28 February. "It was on my arrival from Rouen, where I am in the middle of work, that I found your kind missive. I am leaving this evening for Paris to spend tomorrow, Monday, in the morning to hang the poplars, and in the afternoon to do the honors of my little exhibition. I will see you there and we will talk"... [The Poplars exhibition will open at Durand-Ruel on March 1st] May 11th. "I do not want to leave you any longer under the bad impression of our last conversation. I submit, thinking of the pleasure of having you for a day at Giverny, for you know that it is not possible to come here except by the 8 o'clock train in the morning, and that the painter's frugal lunch is de rigueur. But don't let these gentlemen expect to find a large selection of paintings at my place, the number of things possible for a museum is very limited...
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