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Lot n° 231

Léon BAKST (1866-1924). — L.A.S. et manuscrit autographe, 29 avril 1919, à Jean-Gabriel Domergue ; demi-page et une page — In-4, enveloppe.

Estimation : 1000 - 1200
Adjudication : 1 536 €
Description
Important texte sur l’art du décor, en réponse à une enquête, demandant « qu’aucune ligne, aucun mot ne soit ni jeté, ni adouci »…
« La plus horrible routine, qui réside dans la persuasion, que le décorateur “encadre” la pièce – règne dans presque tous les théâtres de l’univers. C’est, justement, à cause de ce parti-pris, que le décor moderne est dans un état d’enfance artistique et qu’il cède, généralement, en importance, durant le spectacle, à ses cousins – le drame, le ballet et l’opéra ». Pour lui, « le décor au théâtre est un grand art parallèlle, qui a la raison d’être par soi-même, tout en étant l’éloquent compagnon de l’œuvre représenté […] le décorateur doit être un poète, un peintre, un érudit et un fantaste, qui a la magie de faire tripler la beauté du spectacle, rien que par sa personelle vision »… Mais il déplore que les auteurs ne voient dans le décor « qu’un petit fond amusant », et redoutent les décors importants ; et il conclut : « Pauvre argumentation ! ».
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