Lot n° 206

Philippe BOESMANS (né 1936). — Manuscrit musical autographe signé, L’Eau douce du pardon ; titre et 27 feuillets 42 x 30 cm. — Partition d’orchestre de cette cantate sur un poème de Rainer Maria Rilke. Commande de la Société...

Estimation : 2 000 - 2 500 €
Adjudication : 2 688 €
Description
Philharmonique de Bruxelles et de Bruxelles 2000, elle fut créée le 1er avril 2001 au Lunatheater de Bruxelles, lors du Festival Ars Musica, par l’ensemble Ictus et la mezzo-soprano Sophie Karthäuser, sous la direction de Georges-Élie Octors, et éditée la même année chez Jobert. [WD14].
Boesmans a mis en musique un « fragment de Vergers et Roses 14 » de Rainer Marie Rilke, en français : « Ce soir mon cœur fait chanter des anges »… chanté par la soliste ; l’ensemble instrumental comprend : flûte, hautbois, 2 clarinettes, basson, 2 cors, trompette, trombone, 2 percussionnistes, harpe, piano (et célesta), 2 violons, 2 altos, 2 violoncelles, et contrebasse.

« L’eau douce du pardon est la première tentative de Philippe Boesmans avec la langue française, si l’on excepte La Passion de Gilles.
Le compositeur est parti des poèmes que Rilke a écrits directement en français […] Boesmans poursuit ainsi son chemin sur les plans de l’affect, sans se soucier aucunement de modernité ou d’avant-garde. Plus préoccupé de l’expression juste des sentiments humains que de la facture d’un objet musical répondant à tout prix à des lois esthétiques. De la même manière, Boesmans ne s’impose pas de cadre formel dans la composition. Dans ce sens, il s’apparente à la liberté debussyste » (Valérie Dufour).

La pièce dure 25 minutes et compte 262 mesures avec reprise des pages 5/28 et 6/29 (qui portent la double numérotation).

Le manuscrit est soigneusement noté à l’encre de Chine sur papier calque Sünova à 36 lignes. Il porte en tête la dédicace « à Evelyne Sax ». En tête de la musique, Boesmans a copié le texte du poème (2 quatrains).
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